Accueil
Alain Juppé: "les primaires sont un signe de bonne santé démocratique"
Partager

Alain Juppé: "les primaires sont un signe de bonne santé démocratique"

Un article rédigé par Jean-Baptiste Le Roux - RCF,  -  Modifié le 30 juin 2016
En déplacement à Lyon dans le cadre de la primaire de la droite et du centre, Alain Juppé a évoqué la loi Travail, mais également la course à l’investiture pour l’élection présidentielle.
podcast image par défaut

Le maire de Bordeaux était mercredi en déplacement à Lyon. Au programme, une visite de courtoisie à ses soutiens locaux, Michel Havard, éconduit par Nicolas Sarkozy, ou encore Jacques Verzier, mais également un passage aux Halles Paul Bocuse, véritable institution lyonnaise. Au menu également une rencontre avec des chefs d’entreprises locaux, et des professionnels de la santé. Le tout clôturé par une conférence de presse.

Réagissant, à chaud, à l’attentat-suicide commis mardi soir à l’aéroport international Atatürk d’Istanbul, Alain Juppé a notamment déclaré que face au terrorisme, "il faut se battre. La menace terroriste est présente partout, et qu’il faut en tirer les conséquences." A ce sujet, le maire de Bordeaux a estimé que le renseignement territorial avait été mis de côté trop longtemps, évoquant l’idée que la gendarmerie, "qui couvre 95 % du territoire français", puisse participer à cette mission essentielle pour lutter contre le terrorisme.

Concernant le récent référendum qui a poussé les Britanniques à voter majoritairement en faveur d’une sortie de la Grande-Bretagne de l’Union européenne, Alain Juppé a comparé cela à un divorce, estimant qu’il ne faut "pas traîner". "Il faut tirer les conséquences du vote. Il va falloir trouver d’autres relations avec ce pays, mais il ne peut pas avoir un pied dedans et un pied dehors" a ajouté le candidat à la primaire des Républicains.

Evoquant les maux qui touchent l’Europe, Alain Juppé a notamment regretté la montée des extrêmes, liée à un refus et une incompréhension entre une "bureaucratie à Bruxelles" et les peuples, et la mauvaise gestion de la crise migratoire. "Il aurait fallu rétablir un contrôle aux frontières" selon lui. "Il faut  complètement repenser Schengen, avec un vrai contrôle aux frontières extérieures" ajoute le maire de Bordeaux.

Sur le plan national, Alain Juppé s’est exprimé sur la primaire de la droite et du centre, à laquelle il est candidat. Interrogé sur le fort nombre de candidats, il a répondu qu’il y a pour l’instant "des candidats à la candidature". "Cela va se décanter, les candidatures seront validées à la fin du mois de septembre. C’est un signe de bonne santé démocratique" selon lui. "Jouons le jeu, je suis assez confiant sur la façon dont s’organisent les primaires" ajoute Alain Juppé.

Interrogé enfin sur la loi Travail, et la mobilisation face à ce projet de loi, le maire de Bordeaux a estimé que le gouvernement s’est mis lui-même dans "ce pétrin". Selon Alain Juppé l’exécutif a lancé "un projet de loi mal préparé". "Il est pris dans un piège. S’il cède, le peu de crédit qui lui reste disparaîtra, et s’il se durcit, cela risque de faire durer la confrontation" précise-t-il, ajoutant qu’il "ne se serait pas mis dans ce même pétrin".

Alain Juppé, au micro d'Anne Dory:

Cet article vous a plu ?
partager le lien ...

RCF vit grâce à vos dons

RCF est une radio associative et professionnelle.
Pour préserver la qualité de ses programmes et son indépendance, RCF compte sur la mobilisation  de tous ses auditeurs. Vous aussi participez à son financement !

  • Ce don ne me coûte que 0.00 € après déduction fiscale

  • 80

    Ce don ne me coûte que 27.20 € après déduction fiscale

  • 100

    Ce don ne me coûte que 34.00 € après déduction fiscale

Faire un don