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Avant l'assemblée générale de l'ONU, un sommet sur la crise des migrants
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Avant l'assemblée générale de l'ONU, un sommet sur la crise des migrants

Un article rédigé par RCF - RCF,  -  Modifié le 19 septembre 2016
Lundi 19 septembre, le secrétaire général de l'ONU organise une réunion sur la question de la crise des migrants. Mais difficile pour les Nations Unies de trouver une solution sur ce thème.
L'assemblée générale des Nations Unies Crédit : Basil D Soufi L'assemblée générale des Nations Unies Crédit : Basil D Soufi

La 71ème assemblée générale de l'ONU débute mardi 20 septembre à New York. Beaucoup de sujets sont à l'ordre du jour, entre le Brexit, le terrorisme ou la guerre en Syrie. La question des réfugiés devrait aussi s'avérer centrale. Une réunion sur le sujet, avant le début de l'assemblée générale, se tient lundi 19 septembre. Mais à court terme, la crise migratoire a peu de chance d'être résolue.

65 millions de déracinés

"Le moment est critique" selon Ban Ki Moon, le secrétaire général de l'ONU. Le monde compte en effet plus de 65 millions de déracinés, dont 21 millions de réfugiés, 3,2 millions de demandeurs d'asile et 41 millions de déplacés internes. Le récent conflit en Irak et en Syrie a accentué la crise migratoire. Mais la question de l'accueil des réfugiés demeure délicate. 

Les pays qui accueillent le plus de réfugiés ne sont pas les plus riches. Le pays qui voit le plus grand nombre de migrants franchir ses frontières est la Turquie. Le Liban est en tête si l'on considère le nombre de migrants par rapport à la population du pays. En Europe, de plus en plus de pays se montrent réticents à accueillir les réfugiés. En Allemagne par exemple, la chancelière Angel Merkel paie dans les urnes sa politique d'accueil.
 

"Les états se défaussent de leurs responsabilité"

Mais la situation ne semble pas proche de changer, du moins à court terme. D'abord, en Syrie, la trêve négociée par les Etats-Unis et la Russie subit des violations de plus en plus fréquentes. Ensuite, les diplomaties russes et américaines ne s'entendent pas sur l'issue politique du conflit. Washington exclut que Bachar Al-Assad fasse partie du futur syrien. Moscou se montre beaucoup plus nuancé. 

Les échéances électorales proches, notamment la présidentielle américaine, devraient aussi contribuer au statu quo.  En France et en Allemagne, des élections sont également prévues. L'enlisement de la crise migratoire suscite la colère des ONG. "Il n'y a pas de répartition clair de l'accueil des réfugiés", déplore Fanny Petitbon, chargée de plaidoyer à l'ONG Care. "Les états se défaussent de leurs responsabilités", ajoute-t-elle.

Réaction de Fanny Petitbon, chargé de paidoyer à l'ONG Care

Autre problématique à gérer pour l'ONU, le départ de Ban Ki Moon à la fin de l'année. L'ancien Premier ministre portugais, António Guterres pourrait lui succéder mais rien n'est encore acté. 

 

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