Comment concilier profit financier et impacts socio-environnementaux ?

C’est une question cruciale et elle semble tourner en rond dans le débat public depuis bien trop d’années. Une question qui a pris une nouvelle dimension depuis pratiquement quatre ans puisque l’on s’apprête à célébrer le quatrième anniversaire du sommet de Paris pour le climat, la fameuse COP 21. Quatre ans également après la publication de l’encyclique du pape François, "Laudato Si’", sur la sauvegarde de la maison commune, dont l’impact a rayonné bien au-delà de la sphère catholique.

Une question qui résonne de manière toujours plus criante au gré de l’actualité. De l’Amazonie en flammes l’été dernier à la catastrophe de Lubrizol à Rouen il y a quelques semaines, en passant par les marches lycéennes pour le climat, initiées par la jeune Suédoise Greta Thurnberg, qui ont fait tâche d’huile dans le monde entier. Une question qui résonne donc désormais dans les halls des entreprises : peut-on concilier profit financier et enjeux environnementaux ?

Une question qui semble cruciale étant donné les enjeux de notre monde, et qui en appelle une autre : celle de la responsabilité. Entre l’économique et le politique, quel est le rôle de chacun ? Une question au cœur des Entretiens de Valpré, dans leur édition 2019, puisque le thème est le suivant : "Une société à responsabilité illimitée ?".

À cette occasion, Philippe Lansac, journaliste chez RCF et Jérôme Chapuis, rédacteur en chef à La Croix, interrogent Nicolas Bouzou, économiste, et Guy Sidos, PDG du Groupe Vicat, sur leur vision croisée d’une entreprise responsable face aux enjeux climatiques.