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Congrès du BICé: "faire un état des lieux du droit à l'éducation"
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Congrès du BICé: "faire un état des lieux du droit à l'éducation"

RCF,  -  Modifié le 7 juin 2017
Droit à l’éducation, éducation aux droits, c’est le thème du congrès international qu’organise le BICé, le bureau international Catholique de l’Enfance, au Collège des Bernardins, à Paris.

"L’objectif est de faire un état des lieux du droit à l’éducation, et surtout de sa mise en œuvre pour les enfants et les adolescents, partout dans le monde, grâce au réseau de partenaires du Bicé. Ces derniers vont venir témoigner de leur travail au quotidien dans les écoles, auprès des familles et des communautés, pour que ce droit devienne une réalité" explique Alessandra Aula, la secrétaire générale du BICé.

En matière d’accès à l’éducation, tout dépend d’où l’on se place, rappelle Alessandra Aula. "En ce qui concerne l’école primaire, rendue obligatoire, on enregistre des progrès. Là où la situation est plus défaillante, c’est sur la tranche d’âge de l’adolescence. Il n’y a pas d’obligation des Etats, ce qui leur permet de ne pas allouer les ressources nécessaires. Ce qui amène le décrochage scolaire, et malheureusement les adolescents, quand ils quittent l’école, finissent  victimes de bandes, de trafics et de toutes sortes de violence" précise la secrétaire générale du BICé.

Force est de constater qu’il existe toujours de nombreux facteurs qui font que plusieurs enfants ne peuvent toujours pas, aujourd’hui, aller à l’école. "Il y en a plusieurs. La situation économique des familles qui oblige les parents, pour la survie du ménage, à mettre leurs enfants au travail. Le contexte socioéconomique est fondamental. Il y a aussi le problème des zones rurales, où l’école est loin. Par ailleurs, le fait d’être une fille complique énormément l’accès à l’école, dans certaines sociétés" analyse Alessandra Aula.

Face à cela, le BICé souhaite promouvoir plusieurs solutions. "Chez nos partenaires, il est très important de travailler avec les familles et les communautés. Il faut sensibiliser les familles sur l’importance que les enfants se rendent à l’école. A notre niveau, tout un travail est fait avec les autorités publiques. Enfin, nous soutenons la formation des enseignants. Même si l’on arrive à convaincre les familles et les Etats, il faut des enseignants formés pour accompagner au mieux ces enfants" conclut-elle.
 

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