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Crash en Egypte : pour la compagnie aérienne, une "action extérieure" est responsable de l’accident
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Crash en Egypte : pour la compagnie aérienne, une "action extérieure" est responsable de l’accident

Un article rédigé par Jean-Baptiste Le Roux - RCF,  -  Modifié le 2 novembre 2015
Le mystère reste entier au lendemain du crash d’un avion russe au-dessus du Sinaï, en Egypte. Pour la compagnie aérienne, seule une action extérieure pourrait expliquer un tel accident.
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L'appareil de la compagnie Metrojet, appartenant au transporteur Kogalymavia, s'est écrasé dans le Sinaï samedi, 23 minutes seulement après son décollage. Il s’agit de la pire catastrophe jamais connue par la Russie. Au total on dénombre 224 morts (217 passagers et sept membres d'équipage).

La compagnie aérienne est formelle. Son appareil était "en excellent état technique". Les responsables de la compagnie aérienne russe excluent d’emblée une panne technique, et cela alors que l’enquête vient de débuter. Lundi, l’un des dirigeants de Metrojet affirmait également que cet accident ne serait pas dû à une erreur humaine. "Nous excluons une défaillance technique ou une erreur de pilotage" a affirmé Alexandre Smirnov lors d’une conférence de presse.

Reste alors la piste d’une attaque. Mais de quelle forme ? "La seule cause possible est une action extérieure" a indiqué à ce sujet ce responsable de Metrojet. Sans toutefois préciser de quelle action ou de quel facteur il pourrait s’agir. Plusieurs pistes sont actuellement à l’étude, notamment celle d’une bombe placée à bord, ou d’un terroriste kamikaze.

"Tout porte à croire que dès le début de la catastrophe, l'équipage a perdu le contrôle total" de l'avion, a rapporté Alexandre Smirnov. Ajoutant que "l'avion était incontrôlable, il ne volait pas mais tombait, et le passage d'une situation de vol à une situation de chute s'explique apparemment par le fait que l'avion a subi un dégât conséquent de sa structure".

L'hypothèse d'un attentat reste donc envisagée, qui plus est après la revendication de l’Etat islamique (EI), qui a annoncé samedi avoir détruit l'avion en représailles des bombardements russes en Syrie. Outre cette piste, est également étudiée les conditions de travail et de sécurité au sein de la compagnie Metrojet. Une enquête a été ouverte concernant de possibles violations de la réglementation et des perquisitions ont été menées dans ses locaux.

Les précisions de Pierre Condom, spécialiste de l’aéronautique, ancien directeur général d’Air & Cosmos

 

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