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Drôme : ce qu'il faut retenir du salon de l'agriculture
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Drôme : ce qu'il faut retenir du salon de l'agriculture

Un article rédigé par Caroline Prat - RCF Drôme,  -  Modifié le 1 mars 2019
Avec 24.8% de la surface agricole en bio ou en conversion (alors que la moyenne nationale est de 6.6%), la Drôme réaffirme sa position de 1er département bio de France.
2019 - RCF Drôme - Salon de l’agriculture 2019 2019 - RCF Drôme - Salon de l’agriculture 2019

Inauguration du stand Drôme par le ministre de l’agriculture, Didier Guillaume
 

Restauration collective – loi Egalim

 

Pour la 14ème année, le département de la Drôme a investit dans un stand, Pavillon 4. L’occasion pour le département, de mettre en avant son action en matière de restauration scolaire.

En Drôme, l’assiette des collégiens est composée à 1/3 en moyenne de produits de Bio. La part des produits locaux est également importante. La plateforme agrilocal, créée il y a 12 ans, a en effet permis de mettre en relation producteurs et chefs cuisiniers. Les 30 collèges publics se retrouvent donc en avance sur les objectifs de la loi Egalim qui prévoit notamment 20% de bio d’ici 2022. Le département ne compte pas s'arrêter là selon la présidente, Marie-Pierre Mouton. 

Prix : un plateau repas coûte au département de la Drôme 8,50€. Ils sont facturés aux parents 3.50€.  
Réduction du gaspillage : il passe de 167g par assiette (moyenne nationale) à moins de 20g.

A Nyons, dans la Cité scolaire, le self participatif a été mis en place il y a deux ans. Le Chef Jean-Luc Baconnier était sur la salon mardi.


Un prix un peu plus élevé que la moyenne nationale mais qui est, en partie, compensé par la lutte contre le gaspillage. Les restaurants scolaires des collèges drômois sont en cours de transformation en selfs participatifs Zéro Gaspil’.
 

37 signes de qualité

  • 19 appellations d’Origine Protégée (AOP) et appellations d’origine Contrôlée (AOC) : vins, olive noire de Nyons, huile d’olive, noix de Grenoble, Picodon, huile essentielle de lavande

Le Bleu du Vercors Sassenage est en France l'une des plus petites AOP. Il est notamment produit notamment par la Coopérative Vercors Lait.

Hugues Argoud-Puy est éleveur en GAEC avec son frère sur le plateau du Vercors (coté Isère). Il possède une soixantaine de vaches.

  • 18 identifications Géographiques Protégées (IGP) : Pintadeau de la Drôme, thym de Provence, miel de Provence, raviole du Dauphiné, poulet fermier de la Drôme, Saint Marcellin...

La Drôme est le 1er département producteur d’ail de semence. Il est aussi un important producteur d’ail de consommation avec plus de 4 000 tonnes produites par an. 2018 a été une bonne année malgré la pluie au printemps et la sècheresse de l’été. L’ail drômois en a même manqué pour répondre à la demande. Et l’ail drômois gagne chaque année en notoriété.

Stéphane Boutarin, producteur et président de l’Association des producteurs d’ail de la Drôme, se réjouit de l’accueil réservé par les visiteurs du salon cette année.

Un autre ail a lui aussi intrigué sur le stand : l’ail noir !
La drômoise Fanny Boutarin, présentait lundi ses gousses d’ail d’un noir ébène.

  • Plusieurs produits sont en cours de demande de reconnaissance : le Nougat de Montélimar et l’Abricot des Baronnies. 

Agritourisme

Avec des centaines de milliers de visiteurs, le salon offre une visibilité hors pair.

Sur le stand de la Drôme, tous les jours, les chefs se sont relayés pour proposer les spécialités drômoises. Parmi eux, lundi le maitre chocolatier Luc Guillet et le chef du restaurant deux étoiles Les Cèdres à Granges les Beaumont Jacques Bertrand étaient aux fourneaux. Des préparations qui ont visiblement fait le bonheur des visiteurs.


Et s’ils « viennent passer des vacances en Drôme », le pari est gagné.

Lundi une charte sur l’agritourisme réunissait autours de la table professionnels de l’agriculture et ceux du tourisme. Pour Inès de Rancourt, administratrice du CIVAM de la Drôme, il faut désormais « professionnaliser cet accueil. On ne s’improvise pas accueillant » .


Accueillir des visiteurs sur la ferme permet de sécuriser financièrement les exploitations. C’est en revanche, du temps à consacrer et du temps les agriculteurs n’en n’ont pas forcément à revendre. C’est ce que souligne Edmond Tardieu, président du réseau Bienvenue à la Ferme, réseau de la chambre d’agriculture.

 

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