Accueil
Questions d'économie
Questions d'économie

Questions d'économie

Emission présentée par Gérard Marie Henry

Gérard Marie Henry nous explique les enjeux économiques.

Partager
S'abonner

Episodes

  • Questions d'économie

    L'expérience Zwickau

    18 avril 2024
  • Questions d'économie

    Total Energies

    11 avril 2024
  • Questions d'économie

    Le hub gazier de Tyra redémarre

    4 avril 2024
  • Questions d'économie

    Investir en bourse

    21 mars 2024

    Investir en Bourse

    1ère solution : confier son investissement à une SICAV actions

    Qu’est-ce qu’une Sicav (Société d’investissement à capital variable) ?

    La Sicav est une solution de placement, puisqu'elle permet d'investir en Bourse, et ce, de manière diversifiée. Elle prend la forme d'une société à capital variable, qui détient de nombreux actifs financiers, dans laquelle l'épargnant investit (au lieu de créer son propre portefeuille, plus risqué) :

    • La Sicav est une société anonyme à capital variable. Son rôle consiste à gérer des valeurs mobilières. L'investisseur reçoit donc des actions de la Sicav après avoir investi ses fonds personnels. Les actions de Sicav peuvent être rachetées ou vendues à leur valeur liquidative. Celle-ci, réactualisée périodiquement, correspond à la valeur “à la casse” des actifs en portefeuille.

    • Le FCP est un régime de copropriété de valeurs mobilières. L'investisseur ne reçoit pas des actions, mais des parts (qu'il peut revendre), puisqu'il a investi son capital dans un portefeuille d'actifs financiers commun avec d’autres épargnants (sa part = totalité des actifs/nombre de parts). L'investisseur n'intervient toutefois pas dans les décisions de la société.

    Placement en Sicav : les avantages et les inconvénients

    Les avantages de la Sicav en France

    Pour un épargnant, investir dans une Sicav présente plusieurs avantages :

    • Il a accès à des catégories de placement (obligations, actions internationales, etc.) difficilement accessibles à titre individuel et fortement diversifiées, moyennant un ticket d’entrée réduit (à partir de quelques dizaines d’euros).

    • Il choisit une stratégie d’investissement dont le niveau de risque est clairement identifié grâce aux informations contenues dans le DICI. Le cadre légal du fond de placement est donc sécurisé et solide.

    • Il dispose d’un placement liquide dont la valeur liquidative est réactualisée au minimum une fois par semaine.

    • La Sicav s'adresse, en outre, à tous les profils d’investisseur, notamment grâce à son fonctionnement souple et abordable.

    •  

    Les inconvénients de la Sicav en France

    Les inconvénients des Sicav résultent de leur dépendance à l’évolution des marchés financiers. Cela peut occasionner une prise de risque significative.

    Par ailleurs, le montant des frais peut entacher le niveau des performances s’il est excessif, notamment à cause de la fiscalité sur la plus-value. Enfin, la souscription des Sicav est soumise à un certain nombre de frais :

    • frais d’entrée et de sortie (entre 0 et 3 %) ;

    • frais annuels de gestion (environ 2 %) ;

    • éventuellement, une commission de surperformance, qui vient récompenser la société de gestion si elle obtient une performance financière hors normes.

    2ème solution : ouvrir un compte-titres ou un plan d’épargne en actions (PEA)

    Pour acheter et vendre des actions en bourse, il faut disposer d’un compte auprès d’un intermédiaire financier (banque, société de bourse, courtier en ligne, etc.). Vous avez le choix entre :

    • un compte-titres,

    • un plan d’épargne en actions (PEA).

    Ensuite, vous devez passer des ordres en bourse.

    Vos ordres de bourse doivent être transmis à l’intermédiaire financier auprès duquel vous avez ouvert un compte-titres à votre nom.

    Il existe plusieurs types d’ordres de bourse sur le marché Euronext Paris. Parmi les plus répandus :

    • l’ordre « à cours limité », qui permet de maîtriser le prix d’exécution, mais ne vous assure pas une exécution rapide,

    • l’ordre « au marché », qui permet de maîtriser le temps, car il est exécuté immédiatement, mais ne vous donne pas de garantie sur le prix d’exécution.

    Afin d’assurer la bonne exécution de votre ordre de bourse, vous devez indiquer clairement :

    • le sens de l’opération (achat ou vente),

    • le nom de la société cotée en bourse et/ou le code ISIN (code permettant d’identifier une société cotée),

    • la nature du titre (action, obligation, etc.),

    • la quantité de titres,

    • le type d’ordre de bourse,

    • la durée de validité de l’ordre.

     

    Quels sont les frais d’un investissement en actions cotées en bourse ?

    Si vous décidez d’investir dans des actions cotées en bourse, il convient de comparer les offres entre les différents intermédiaires pour optimiser les frais.

    • Des frais de courtage (frais d’exécution des ordres de bourse) peuvent être prélevés lors de l’achat et de la vente d’actions. Ils peuvent être forfaitaires et/ou proportionnels au montant de la transaction. Ces frais sont parfois assortis d’une commission minimale fixe.

    • Une commission de tenue de compte (commission de gestion) peut être prélevée pour la détention d’un compte titres ou d’un PEA.

    • Enfin, que vous logiez vos titres dans un PEA ou dans un compte-titres, des droits de garde vous seront généralement facturés. Ces frais correspondent à la conservation de vos titres et aux opérations administratives effectuées pour votre compte. Ils ne sont généralement pas négociables et prennent la forme d’une commission proportionnelle à la taille du portefeuille de produits financiers (actions, OPCVM) et/ou d’un forfait annuel, voire semestriel par ligne. Cette commission est parfois assortie d’un montant minimal et/ou maximal de perception par compte et/ou par ligne. En général, vous ne payez pas de droits de garde lorsque vous détenez vos titres au nominatif pur.

    Quels titres acheter ? Comment les choisir ?

    Vous avez franchi le pas ! Vous avez ouvert votre compte titres. Maintenant, vous vous demandez quels vont être vos premiers investissements et vous vous posez de nombreuses questions. Quels titres acheter ? Comment les choisir ?

    La première règle à retenir est la disponibilité de l'argent placé en bourse. En effet, quels que soient le mode de gestion et l'horizon de placement retenus, vos économies sont soumises à l'évolution des marchés.

    Ainsi, vous devez avoir à l'esprit que la bourse fluctue suivant des cycles d'expansion et de récession au fil de l'économie. Par conséquent, il est impensable de placer en bourse une somme d'argent dont vous pourriez avoir besoin à court terme. En cas de besoin de trésorerie, vous pourriez être amené à vendre contre votre gré, au plus mauvais moment, pour récupérer vos espèces.

    PEA : tout savoir sur le plan d’épargne en actions

    Le plan d’épargne en actions (PEA) est un dispositif permettant de vous constituer, sur le long terme, un portefeuille en actions investies directement ou via des fonds, tout en profitant de conditions fiscales avantageuses.

    Qu’est-ce qu’un PEA ?

    Le PEA est un produit d’épargne destiné à être investi en bourse. Il permet de bénéficier de conditions fiscales avantageuses. Il accueille des actions d’entreprises cotées de l’Union européenne et des placements collectifs (Fonds, Sicav…) investis à 75 % au moins en actions de ces entreprises.

    Le plafond des dépôts est fixé à 150 000€. Au bout de 5 ans, les dividendes et plus-values dégagées par le PEA sont exonérés d’impôt sur le revenu (mais pas des prélèvements sociaux). Pour bénéficier à plein des avantages fiscaux du PEA, aucun retrait ne doit intervenir avant 5 ans.

    Focus : préparer sa retraite avec le PEA Le PEA est l’une des solutions à envisager dans le cadre de votre préparation à la retraite. En effet, après 8 ans, le capital du PEA peut être converti en une rente viagère exonérée d’impôt (mais restant soumise aux prélèvements sociaux).

    Retrait et clôture du PEA

    Le PEA peut être clos à tout moment. Toutefois, la date à laquelle vous clôturez le plan a un impact sur le niveau d’imposition des (éventuelles) plus-values.

    Si vous effectuez un retrait au cours des 5 premières années, le PEA sera automatiquement clos. Le gain net sera soumis aux prélèvements sociaux et à l'impôt sur les revenus (dividendes et plus-values).

    Si vous effectuez un retrait entre 5 ans et 8 ans, le PEA sera automatiquement clos. Le gain net sera soumis aux seuls prélèvements sociaux.

    Si vous effectuez un retrait après 8 ans de détention, le PEA ne sera pas obligatoirement clos mais il ne sera plus possible d’effectuer de nouveaux versements. Le gain net est soumis aux prélèvements sociaux.

    La clôture du PEA intervient automatiquement en cas de décès du titulaire du plan. Dividendes et plus-values sont alors exonérés d’impôt sur le revenu quelle que soit la durée de détention, mais pas des prélèvements sociaux. Les titres peuvent toutefois être conservés par un des héritiers.

    Le PEA PME-ETI pour investir en actions de PME-ETI

    Créé en 2014, le PEA PME-ETI vous permet d’investir en actions, cotées ou non cotées, de petites et moyennes entreprises (PME) et d’entreprises de taille intermédiaire (ETI), avec un plafond de dépôts de 75 000 euros (150 000 euros pour un couple marié ou pacsé).

    Il est cumulable avec un PEA classique. Vous avez également la possibilité d’être titulaire d’un PEA PME-ETI sans l’être d’un PEA et inversement. Le PEA PME-ETI va notamment être intéressant pour vous si vous avez atteint le plafond des versements sur votre PEA et que vous souhaitez continuer à investir sur ce type de supports.

     

     

    Exemple d’une double stratégie PEA et compte-titres:

    Deux stratégies pour gagner de l’argent grâce à la bourse:

    • Encaisser des dividendes grâce aux actions à dividendes achetées chaque mois (avec un budget mensuel de 200 €),

    • Encaisser des plus-values sur les différents achats-ventes (trades) réalisés à court ou moyen terme (avec un budget de 3.200 € pour spéculer).

    Pour distinguer ces 2 stratégies, il faut donc avoir un PEA  sur lequel on investit 200 € chaque mois en achetant régulièrement des actions à dividendes. Et avoir un Compte Titres avec lequel on achète des titres avec pour objectif de les revendre à court ou moyen terme pour réaliser une plus-value immédiate.

    Le compte-titres (spéculation)

    • La stratégie du compte titres est bien évidemment d’acheter des actions au plus bas pour les revendre au plus haut. Mais lorsqu’on décide de vendre ses actions au plus haut, il y a 2 options pour récupérer son bénéfice:

    • première option: on vend toutes les actions et on empoche la totalité des bénéfices en numéraire (c’est à dire en argent !),

    • deuxième option: on se contente de récupérer le capital initial investi et on garde son bénéfice en actions gratuites.

     

    La valorisation du PEA

    A titre d’exemple, les produits financiers sur lesquels le plan est investi sont les suivants:

    L’action TOTAL ENERGIES,62.94 EUR

    L’action SANOFI, 87.90 EUR

    L’action DANONE 59.32 EUR

    L’action LVMH, 859.40 EUR

    Un tracker du CAC 40.

    Il existe de nombreux ETF qui reproduisent le comportement du CAC 40, tout en étant éligibles au PEA. Voici quatre des meilleurs ETF CAC 40 PEA

    Nom de l’ETF

    Émetteur

    Prix de la part

    Frais

    Xtrackers CAC 40  

    Xtrackers / DWS

    75 euros

    0,20%

    Amundi CAC 40 Dist

    Amundi

    75 euros

    0,25%

    Amundi CAC 40 Acc

    Amundi

    35 euros

    0,25%

    Amundi CAC 40 ESG DR

    Amundi

    120 euros

    0,25%

    •  

    • L’objectif d’un tel portefeuille est de le garder pendant 8 ans et au bout de 8 ans de retirer chaque année les dividendes avec des revenus qui seront alors complètement exonérés d’impôts.

    Plus d'info ici : http://www.gerardmariehenry.com/

     

     

     

  • Questions d'économie

    La bulle spéculative des tulipes

    14 mars 2024
  • Questions d'économie

    Kylian Mbappé quitte le PSG, un manque à gagner pour la France et la Ligue 1 ?

    7 mars 2024
  • Questions d'économie

    McDonald's : une entreprise qui compte en France

    29 février 2024
  • Questions d'économie

    La croissance de la France en 2024

    22 février 2024
  • Questions d'économie

    Le Big Mac

    15 février 2024
  • Questions d'économie

    Le niveau de vie des agriculteurs

    8 février 2024
  • Questions d'économie

    Taylor Swift soutient l'industrie française

    1 février 2024
  • Questions d'économie

    L'économie agricole française

    25 janvier 2024
  • Questions d'économie

    Les perspectives économiques pour 2024

    18 janvier 2024
  • Questions d'économie

    Le bilan de l'économie francaise début 2024

    11 janvier 2024
  • Questions d'économie

    L'économie de la voiture électrique

    21 décembre 2023
  • Questions d'économie

    La gestion de l'inflation de la Turquie

    14 décembre 2023
  • Questions d'économie

    L'inflation, la suite

    7 décembre 2023
  • Questions d'économie

    L'inflation

    30 novembre 2023
  • Questions d'économie

    L'économie du don

    23 novembre 2023
  • Questions d'économie

    Les objectifs climatiques et les perspectives de production de combustibles

    16 novembre 2023

Vous avez parcouru 20 épisodes sur 168

Afficher plus

RCF vit grâce à vos dons

RCF est une radio associative et professionnelle.
Pour préserver la qualité de ses programmes et son indépendance, RCF compte sur la mobilisation  de tous ses auditeurs. Vous aussi participez à son financement !

  • Ce don ne me coûte que 0.00 € après déduction fiscale

  • 80

    Ce don ne me coûte que 27.20 € après déduction fiscale

  • 100

    Ce don ne me coûte que 34.00 € après déduction fiscale

Faire un don