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GM&S: l’unique offre de reprise devant la justice
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GM&S: l’unique offre de reprise devant la justice

Un article rédigé par Jean-Baptiste Le Roux - RCF,  -  Modifié le 1 août 2017
Le tribunal de commerce de Poitiers examine lundi 31 juillet l’unique offre de reprise de l’équipementier français GM&S.
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GM&S : une seule offre de reprise

GMD, spécialiste français de l’emboutissage va-t-il pouvoir reprendre l’équipementier GM&S ? Réponse en fin de journée. Le tribunal de commerce de Poitiers examine lundi 31 juillet cette offre de reprise, la seule en lice pour tenter de sauver le site de la Souterraine, dans la Creuse, en redressement judiciaire.

L’offre du numéro un français de l’emboutissage, qui ne propose de maintenir en place que 120 salariés sur 277 est donc examinée par la justice, après un sursis d’une semaine accordé le 24 juillet dernier. Un report de l'audience qui devait permettre au dirigeant de GMD, Alain Martineau, de pouvoir rencontrer les salariés de La Souterraine, en vue de lever la dernière condition suspensive de la reprise, à savoir l’adhésion des salariés.

Les syndicats restent sceptiques

Pour reprendre GM&S, Alain Martineau avait également posé d’autres conditions, comme notamment l’assurance de contrats futurs pour le second employeur privé de la Creuse. Sur ce volet, PSA et Renault se seraient engagés, sous la supervision du ministère de l’Economie, à assurer 22 millions d’euros annuels de commandes sur cinq ans. Par ailleurs, ce sont 15 millions d’euros d’investissements qui devraient être débloqués par les deux constructeurs et l’Etat. Enfin, Alain Martineau s’engagerait à racheter les locaux de l’usine pour un million d’euros.

Sur le papier, toutes les conditions à la reprise de GM&S sont présentes. Si l’offre n’était pas retenue par la justice, GM&S serait placée en liquidation judiciaire définitive. Un bien mauvais signal pour le président de la République, qui avait rencontré les salariés de l’équipementier mi-juillet. Les seules voix qui s’élèvent actuellement contre la reprise sont celles des syndicats, qui estiment que l’on ne peut pas faire tourner l’usine avec seulement 120 emplois.

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