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Jean Garrigues: "peu d'observateurs pensaient que François Fillon remonterait la pente" de la primaire
Présentée par François Ballarin UAB-9800

© PHILIPPE HUGUEN AFP
Ils sont sept, mais il n’en restera qu’un. Sept candidats à la primaire de la droite et du centre dont le premier tour a lieu dimanche prochain.
Mardi, un sondage d’Opinion Way donnait François Fillon gagnant de cette primaire, s’il se qualifiait au second tour. "C’est tout de même une surprise. Peu d’observateurs pensaient que François Fillon serait capable de remonter l’handicap de presque 15 points qu’il avait au début de la course, sur Alain Juppé et voire même sur Nicolas Sarkozy" analyse Jean Garrigues, historien, professeur à l'Université d'Orléans et à Sciences Po Paris.
Ce spécialiste de l’histoire politique explique une telle remontée par "en grande partie ce qui s’est passé lors des deux débats, la preuve que ces primaires ont un intérêt, à savoir une mise en avant de la cohérence, la crédibilité, l’image et la stature d’homme d’Etat de François Fillon, lui dont on savait qu’il avait un peu de difficulté à fendre l’armure".
La question qui se pose maintenant, est de savoir à la place de qui François Fillon irait au second tour. "C’est une vraie question car a priori le candidat le plus proche de lui est Nicolas Sarkozy. C’est donc ce dernier qui ferait les frais. Mais en même temps on sait très bien qu’un noyau dur d’électeurs LR sera fidèle à Nicolas Sarkozy au premier tour. C’est davantage du côté d’Alain Juppé et de Bruno Lemaire que François Fillon a grapillé des points" ajoute Jean Garrigues.
En marge de la bataille que se livrent les candidats de droite, Emmanuel Macron crée son trou. Il a annoncé mercredi matin sa candidature à l’élection présidentielle. Une surprise pour personne. "C’est un timing très bien choisi. Il déstabilise les candidats de la droite et notamment Alain Juppé. Emmanuel Macron a une fenêtre et c’est la fin d’une attente que beaucoup trouvaient non-justifiée. Il faut qu’il entre maintenant dans la course, ce qui va changer la donne" conclut Jean Garrigues.
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