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[JMJ 2019] Les jeunes autochtones au cœur des JMJ de Panama
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[JMJ 2019] Les jeunes autochtones au cœur des JMJ de Panama

Un article rédigé par Anne Kerléo, avec Florence Gault - RCF,  -  Modifié le 24 janvier 2019
C'est la grande nouveauté des Journées mondiales de la jeunesse 2019: une attention toute particulière est portée aux jeunes des peuples autochtones qui participent nombreux à l'événement.
Marie-Charlotte Laudier, RCF Marie-Charlotte Laudier, RCF

Lors de la messe d'ouverture des JMJ, ce mardi 22 janvier 2019, Mgr José Domingo Ulloa, archevêque de Panama a remercié le pape François de donner, en venant au Panama, la possibilité aux jeunes des "périphéries existentielles" d'y prendre part. Il a évoqué en particulier "les jeunes autochtones et d'ascendance africaine" qui pour la première fois se sont réunis pour quelques jours de rencontre,a vant de venir à Panama, dans la communauté de Soloy, territoire indigène le plus vaste du Panama, en bordure du fleuve Fonseca, dans le diocèse de David. 
 

Des jeunes des communautés indigènes du monde entier se sont réunis pour cette semaine en diocèse afin de partager la richesse et la diversité de leurs coutumes, ainsi que leur expérience de vie et de foi. Il s’agissait aussi, pour les participants, d’organiser la défense de leurs droits. Ils sont plusieurs milliers, présents à Panama City cette semaine pour les JMJ  et ils ont installé un village indigène au Parc Omar. A découvrir dans ce reportage de Marie-Charlotte Laudier. 

 


Brice de Roquefeuil et Mgr Benoist de Sinety lors de l'enregistrement du magazine "Un jour aux JMJ"
 

Invité du magazine des JMJ ce mardi sur RCF, Brice de Roquefeuil, ambassadeur de France au Panama participe ce mercredi à un débat sur le thème "Christianisme et cultures indigène", débat organisé dans le cadre des JMJ par . Il aonnaît les peuples autochtones dont il a visité plusieurs de ces communautés et témoigne de la manière dont ils vivent à la foi leur foi chrétienne et leur identité culturelle. 

Pour Monseigneur Benoist de Sinety, vicaire général du diocèse de Paris, cette question de la tension entre culture et évangélisation a toujours existé, depuis les débuts du christianisme. 

"Je pense qu'on a beaucoup à apprendre des peuples indigènes" affirme Brice Roquefeuil, qui témoigne aussi du lien qu'ils vivent entre foi et culture, à travers cette anecdote : "lorsque j'ai visité une de ces communautés, on s'est retrouvé dans la maison du village. J'ai regardé la bibliothèque et j'ai constaté que tous les livres étaient en Espagnol". Demandant s'ils n'avaient pas de livres dans leur langue, il s'en est vu montrer un seul : la Bible. 
 

Le pape François s’est placé en défenseur et porte-parole des peuples autochtones. Il souligne l’importance de lutter pour garder sa culture qui permet de s’épanouir. C’est ce qu’il a dit à la jeunesse indigène lors de leur rencontre la semaine dernière.

 

Pendant les JMJ de Panama, un village indigène a été installé au Parc Omar, au coeur de la ville pour permettre aux jeunes des peuples autochtones de faire découvrir à tous leurs cultures et leurs traditions. 
 

Pour Mgr Benoist de Sinety, la manière dont les jeunes autochtones ont été mis au coeur de la messe d'ouverture, en particulier au cours de la procession d'offertoire n'est pas du folklore mais "une manière de monter comment ces cultures locales s'ouvrent et désirent s'épanouir à travers le message de l'Evangile". 

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