Juste terre ! - page 2

Voici quelques semaines, le Pape François a reçu à Rome les promoteurs du Pacte éducatif africain, lancé à son initiative. L’Afrique
figure de pionnière avec ce Pacte qui vise à vaincre les problèmes par le biais de l’éducation sur le continent le plus jeune du monde, le
plus catholique du monde mais aussi celui où l’accès à l’éducation est le plus malaisé.

Toute l’actualité du projet « Sauvons notre maison commune » est à suivre sur www.entraide.be

« Interdits ici, exportés là-bas, mortels partout : quand les pesticides européens envahissent le Brésil »
La campagne de Carême 2023 d’Entraide et Fraternité, dédiée au Brésil, a mis en évidence les dangers que fait courir l’agroindustrie à la petite agriculture familiale. Parmi eux : l’importation de pesticides produits dans l’Union européenne, et notamment en Belgique, et qui sont interdits chez nous en raison des dangers qu’ils représentent pour le climat, l’environnement et la santé.

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La campagne de Carême 2023 d’Entraide et Fraternité, qui vient de démarrer, est dédiée au Brésil. Et tout spécialement à la lutte des communautés rurales, des petits paysans, face aux géants de l’agro-industrie. Une agro-industrie qui est responsable d’une bonne partie des maux du Brésil : déforestation, incendies des forêts, réchauffement climatique, utilisation de pesticides qui menacent la santé, violations des droits humains, destruction des peuples indigènes et de leur mode de vie, pollution des sols et de l’eau, destruction des espèces et des écosystèmes. Comme celui du Cerrado où sont actifs les partenaires d’Entraide et Fraternité.

Le gouvernement malgache mène une politique favorable aux grosses entreprises de l’agrobusiness. Quelques mois après une mission, en avril 2022, sur la Grande Île, Entraide et Fraternité, en collaboration avec le Cetri – le Centre tricontinental, vient de publier une riche étude intitulée « Madagascar : l’agrobusiness contre l’agriculture paysanne ». Étude sous la direction de Laurent Delcourt du Cetri.
Invité du jour : Jao Rajoelisolo, coordinateur BIMTT

La campagne d’Avent d’Action Vivre Ensemble vient de démarrer. 109 associations de lutte contre la pauvreté en Wallonie et à Bruxelles seront soutenues grâce aux dons. Les collectes en églises seront dédiées à cette campagne le weekend des 10 et 11 décembre. Cette année, Action Vivre Ensemble a choisi de mettre le focus sur les associations qui sont actives dans l’aide alimentaire ou tentent de réinventer ce concept qui a tendance à banaliser la pauvreté.

La campagne d’Avent 2022 d’Action Vivre Ensemble a été lancée ces derniers jours. Elle sera centrée sur la précarité alimentaire qui concerne de plus en plus de foyers avec la flambée des prix. On en discute avec Laureline Estievenart, chargée de campagnes et responsable régionale d'Action Vivre Ensemble à Bruxelles.

Titre de l’émission : « Quoi de neuf dans les Grands Lacs ? »
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Annonce (lancement) :

Les trois coordinateurs des partenariats d’Entraide et Fraternité au Burundi, en RDC et au Rwanda sont actuellement en Belgique à l’occasion du lancement du programme APTES (Agroécologie pilier de la transition écologique et sociale) d’Entraide et Fraternité. L’occasion de leur demander comment les crises successives que nous traversons (crise climatique, Covid, guerre d’Ukraine, crise énergétique et inflation…) impactent quotidiennement leur travail en Afrique des Grands Lacs.

Commercer avec l’UE : Une aubaine ou un désastre pour les paysannes du Sud ?
La prospérité est l’argument avancé pour justifier l’augmentation des exportations européennes. Mais à quel prix se font ces exportations dans les pays du Sud? Surtout dans le secteuragricole, si largement dominé par les femmes ? Les pays du Sud peuvent également vendre leurs produits en Europe. Mais le font-ils ? Cela leur permet-il d’accéder à cette même prospérité?

Le Traité sur la Charte de l’Energie, ennemi dans la lutte contre la précarité énergétique et le réchauffement climatique !
Renaud Vivien, coordinateur du Service politique d’Entraide et Fraternité, nous en explique le contexte.

121,6 millions d’euros, au minimum, auraient été détournés par l’ancien président de la République démocratique du Congo (RDC) Joseph Kabila et son clan entre 2013 et 2018. C’est ce que révèle une vaste enquête journalistique internationale connue sous le nom de « Congo Hold up »[1]. Ce montant à neuf chiffres que la majorité des êtres humains a du mal à se représenter suscite l’écœurement, surtout lorsqu’on le compare aux 70 % des Congolais.es qui survivent avec moins de 1,76 euros par jour. Pour autant, l’existence de détournements d’argent public et de la corruption dans certains pays appauvris du Sud, dont la RDC, est-elle une raison suffisante pour s’opposer à l’annulation des dettes de ces pays ? C’est ce que nous allons examiner dans cette analyse dont l’écriture a été directement inspirée par certains commentaires qu’Entraide et Fraternité a reçus sur son compte Facebook en réaction à sa pétition pour l’annulation des dettes du Sud[2].

Zoom sur les associations soutenues par Action Vivre Ensemble pour cette nouvelle campagne d'Avent 2021.