Votre santé expliquée simplement, tous les mardis à 11h30. Une émission en partenariat avec la Fondation Hospices Civils de Lyon et le Groupe Apicil. La Fondation HCL a 3 objectifs : améliorer l'accueil et le confort à l'hôpital, accélérer les projets de recherche et d'innovation, accompagner les malades et leurs proches au-delà des traitements ; de son côté, le Groupe Apicil propose une gamme complète de solutions performantes et adaptées en santé-prévoyance, épargne et services financiers, ainsi que retraite pour particuliers et professionnels.
Au sein des Hospices Civils de Lyon, l'innovation apporte des solutions concrètes dans la pratique de la médecine, et notamment en chirurgie. On en parle avec Peggy Leplat-Bonnevialle, chargée de mission partenariats et innovation, référente impression 3D à la Direction de l'innovation aux HCL, et le professeur Patrick Feugier, chirurgien vasculaire et endovasculaire aux HCL.
Thyroïdes, parathyroïdes, surrénales... les glandes ont un rôle capital à jouer dans l'équilibre des hormones dans le corps humain, du corticol à l'adrénaline. Pour autant, certaines pathologies nécessitent d'ôter tout ou partie de ces glandes. Quelles sont ces pathologies et quelles formes prennent ces opérations ? Le professeur Jean-Christophe Lifante, chef de service de chirurgie endocrinienne, en détaille les grandes lignes à Anaïs Sorce.
Alors que 21 départements français souffrent de l'absence de service de soins palliatifs, celui-ci est bien développé aux Hospices Civils de Lyon, qui vient d'ouvrir deux hôpitaux de jour, en janvier 2024. Ces établissements offrent aux patients une approche pluridisciplinaire accessible en journée ou en demi-journée. Une formule qui leur permet de retourner chez eux à la fin de la journée, améliorant ainsi leurs conditions de vie.
Alors que la douleur peut créer un sentiment d'enfermement chez les patients souffrant de maladies graves et chroniques, l'une des premières missions des soins palliatifs aux HCL est d'écouter et de traiter cette douleur. La particularité du service réside en effet dans ce qu'il ne traite pas la pathologie mais l'inconfort qu'elle engendre.
La question de l'aide à mourir crispe tous les débats en lien avec la fin de vie.
Les services de soins palliatifs sont les premiers concernés par ces problématiques pour lesquelles la Dr Élise Perceau-Chambard appelle à la prudence et à la tempérance. En tant que cheffe de service des soins palliatifs des hôpitaux Lyon Sud et de la Croix-Rousse, elle revient avec Anaïs Sorce sur les leçons de vie reçues de ses patients en fin de vie.
« Les antibiotiques, c'est pas automatique ! » : ce slogan, martelé sur tous les supports dans les années 2000, a marqué toute une génération de Français. Pourtant, malgré une baisse amorcée de la consommation d'antibiotiques, certaines projections montrent que sans changement massif, en 2050, le nombre de décès dus aux bactéries résistantes aura dépassé celui des cancers. Cela a un nom : l'antibiorésistance.
Le détail et les explications du professeur Tristan Ferry, infectiologue, coordinateur du centre de référence des infections ostéoarticulaires complexes et chef de Service Adjoint Maladies Infectieuses et Tropicales de l'hôpital de la Croix-Rousse à Lyon, au micro d'Anaïs Sorce.
La dénutrition n'est pas une pathologie au sens médical du terme mais elle en accompagne beaucoup. D'après le Dr Frédéric Valla, médecin nutritionniste au sein des HCL, près d'un tiers des patients à l'hôpital souffriraient d'une forme de dénutrition. Il pointe l'importance d'un dépistage systématique et ce d'autant plus en oncologie où ce taux atteint les 40 %. Si tous les cancers ne sont pas touchés de la même façon, la dénutrition complique le travail des médecins.
Les moyens à disposition des médecins ne sont pas entièrement satisfaisants et ne répondent pas entièrement à leur vocation d'aider les malades à se réapproprier leur alimentation. Le Dr Nicolas Benech, gastroentérologue à l'hôpital de la Croix-Rousse à Lyon, médecin coordinateur du centre de transplantation du microbiote fécal des HCL et maître de conférences à l'Université Lyon 1, présente ces outils actuels et leurs déficiences avant de présenter son projet de recherche : une nouvelle gamme de produits personnalisés, avec l'aide de l'Institut Lyfe (ex Paul Bocuse), centrés sur les sensorialités et le microbiote intestinal.
Un projet à soutenir sur le site de la Fondation HCL.
La Dre Julia de Ternay est médecin psychiatre-addictologue, cheffe de clinique du service universitaire d'addictologie de Lyon (SUAL) à l'hôpital Édouard Herriot. Au micro d'Anaïs Sorce, elle revient sur la définition de l'addiction comme maladie et sa prise en charge avant d'expliquer les divergences de points de vue quant aux addictions comportementales. Elle explique ensuite le projet PURPLE qu'elle souhaite lancer avec son équipe pour analyser les comportements sur les réseaux sociaux et faire avancer les réflexions sur une éventuelle classification comme addiction.
Un projet qu'il est actuellement possible de soutenir sur le site de la Fondation des HCL.
La Dr Aurélie Portefaix est pédiatre, responsable Scientifique de l'axe Pédiatrie au CIC et référente en recherche pédiatrie au sein de l'hôpital HFME. Elle explique à Anaïs Sorce le rôle que peut jouer l'environnement dans la santé d'un enfant et la place de la recherche dans ce secteur.
Les perturbateurs endocriniens, qui concernent autant les perfluorés que les parabens, sont des toxiques à part car dans leur cas, la dose ne fait pas le poison.
L'hôpital brondillant a mené une étude pour mieux comprendre les connaissances et représentations des familles comme des personnels médicaux sur les perturbateurs endocriniens.
Pour aller plus loin, la Dr Portefaix souhaite mener le projet Flocon auprès des bébés et de leurs parents. L'objectif : former les familles à des gestes simples qui réduisent l'exposition des nourrissons aux phtalates, et comparer l'impact sur la santé des enfants. Le projet cherche actuellement des financements.
La Dr Mona Massoud et le professeur Pierre-Adrien Bolze sont les chefs de service adjoints en chirurgie gynécologique et oncologique-obstétrique au CHU Lyon Sud. Ensemble, ils reviennent sur la maternité abritée par le CHU et son importante filière physiologique. Mais en cas de grossesses pathologiques, des parcours de soin spécifiques peuvent être mis en place très tôt. Les hémorragies post-partum sont également prises en charge dans leur service, ainsi que les grossesses molaires, pour lesquelles le CHU est centre de référence.
Le rein est un organe qui ne se régénère pas et qui peut être atteint par plusieurs pathologies, dont le diabète ou l'hypertension artérielle. En dernier recours, les équipes médicales peuvent mettre en place une dialyse. Mais autant que possible, les médecins essayent d'opter pour une prise en charge médicamenteuse, comme l'explique le professeur Jean-Pierre Fauvel, chef de service adjoint du service néphrologie, hypertension artérielle et dialyse de l'hôpital Édouard Herriot. Il mène en parallèle des recherches sur le rôle de l'intelligence artificielle au service du soin.
Mais quand les reins ne fonctionnent plus, plusieurs techniques peuvent être proposées au patient. Pr Fitsum Guebre-Egziabher et Aziz Aberkane, patient partenaire des HCL, reviennent sur ces différentes possibilités et sur le rôle du patient. Enfin, Pr Sandrine Lemoine, de l'unité exploration fonctionnelle rénale, présente la place de l'imagerie fonctionnelle en néphrologie et les projets de recherche en cours dans ce domaine.
Le Dr Francis Bessière, du service rythmologie de l'hôpital cardiologique Louis Pradel de Lyon, détaille les principes de base de l'électrophysiologie. Il explique les différences entre pacemakers et défibrillateurs et décrypte l'épidémiologie de la mort subite, au micro d'Anaïs Sorce.
À l'occasion d'Octobre rose, la Dr Dorothée Taconet, radiologue sénologue à l'hôpital de la Croix-Rousse, au sein du service du professeur Boussel, revient au micro d'Anaïs Sorce sur ce qu'est le cancer du sein et la manière dont il est dépisté systématiquement, en France, passé 50 ans. Elles évoquent aussi les cas où une angiomammographie ou une IRM mammaire peuvent être nécessaires avant de conclure sur une étude prometteuse qui pourrait, à terme, permettre de proposer des interventions plus simples et moins invasives contre certains cancers du sein.
Le professeur Emmanuel Morelon, chef du Service de transplantation, néphrologie et immunologie clinique de l’Hôpital Édouard Herriot de Lyon, détaille les aspects pratiques d'une transplantation d'organes. Il explique également la greffe d'îlots, nouvelle pratique innovante au profit des patients diabétiques de type 1, et revient sur les particularités des greffes de main, de bras et de visage.
Enfin, il partage avec Anaïs Sorce les réflexions éthiques autour de la greffe de rein chez le patient âgé.
Les Hospices Civils de Lyon se penchent sur les traitements des défaillances du système immunitaire. Ces traitements s'appuient sur des thérapies cellulaires et géniques. Le projet "VINCI" (pour "VaINCre les maladies dys-Immunitaires"), cherche à produire, dans nos hôpitaux, des cellules génétiquement modifiées pour leur permettre d'agir comme des médicaments selon les besoins de chaque patients.
On en parle avec Amandine Scapotta-Garcia, directrice de programme de recherche, et le Dr Sébastien Viel, chercheur et pharmacien biologiste, coordinateur du projet VINCI.
Le Pr Pascal Sève, chef du service de médecine interne de l'Hôpital de la Croix-Rousse, nous parle de cette maladie dont l'origine est inconnue et qui peut toucher particulièrement les poumons, tout comme n'importe quel organe du corps.
On en a particulièrement entendu parler pendant les périodes aigües de l'épidémie de Covid. La réanimation est au cœur de quatre nouveaux volets de notre Chronique santé. Mais quand est-elle née ? En quoi consiste-elle et quels sont ses objectifs ?
On fait le point avec le professeure Anne-Claire Lukaszewicz des HCL, anesthésiste-réanimateur à l'hôpital Édouard Herriot et professeur de médecine à l'Université Claude Bernard Lyon 1.
Comment définir la maladie d'Alzheimer ? Quels en sont les symptômes ? Comment évoluent-ils ? Quelle est la prise en charge médicale ? Le Dr Antoine Garnier Crussard, médecin gériatre à l'Institut du vieillissement aux Hospices Civils de Lyon, spécialisé dans les maladies neurocognitives au centre mémoire ressources et recherche de Lyon, nous éclaire sur le sujet.
Le Dr Chloé Laurencin, neurologue à l’hôpital neurologique et neurochirurgical Pierre Wertheimer de Bron, nous donne des clés pour comprendre les symptômes de cette maladie, les traitements actuels et leurs effets secondaires.
Créé en 2016, le Centre référent pour l’anorexie et les troubles du comportement alimentaire de Lyon (CREATyon) permet d'améliorer la prise en charge des patients présentant un trouble des conduites alimentaire comme l'anorexie, et de leurs proches. Rencontre avec une partie de l'équipe médicale de ce centre lyonnais.
Le Pr Guillaume Passot, membre du service de chirurgie digestive et oncologique à l'Hôpital Lyon Sud, nous livre les grands principes de la préhabilitation avant un acte chirurgical : une préparation du patient qui permet une meilleure récupération après l'intervention.
Marie Leynaud reçoit le Dr Ludivine Nohales, psychiatre au sein du Service de médecine du travail aux Hospices Civils de Lyon. On évoque la question de la santé mentale notamment du côté des soignants.
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