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La présidente sud-coréenne face à la destitution
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La présidente sud-coréenne face à la destitution

Un article rédigé par Blaise Fayolle - RCF,  -  Modifié le 9 décembre 2016
Le Parlement sud-coréen a adopté vendredi 9 décembre la motion de destitution contre la présidente Park Geun-hye. Si la cour constitutionnelle valide la mesure, la présidente sera destituée.
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Les heures de Park Geun-hye comme présidente sont peut-être comptées. Le Parlement sud-coréen a adopté vendredi 9 décembre la motion de destitution contre la chef de l'Etat. Park Geun-hye est soupçonnée de corruption, d'abus de pouvoir et d'infractions à ses obligations constitutionnelles. La cour constitutionnelle doit entériner la décision dans les 6 prochains mois

L'intérim du premier ministre

Les élus du Parlement sud-coréen ont massivement voté en faveur de la destitution de la présidente. La motion, déposée la veille par l'opposition, a été adoptée par 234 voix pour et 56 contre. Elle accuse Park Geun-hye de corruption, abus de pouvoir et infractions à ses obligations constitutionnelles. Le vote du Parlement a pour effet immédiat de retirer les pouvoirs de la présidente. Elle perd notamment son statut de chef des armées. 

Le premier ministre Hwang Kyo-ahn récupère les pouvoirs retirés à Park Geun-hye. L'opposition demande de son côté un remaniement ministériel. Le sort définitif de la présidence sud-coréenne revient désormais à la cour constitutionnelle. Elle doit se prononcer dans les six prochains mois sur la conformité de la motion de destitution. Si la destitution se confirme, Park Geun-hye devra quitter son poste et des élections présidentielles seront convoquées dans un délai de deux mois. 

Juliette Morillot, journaliste spécialiste de la péninsule coréenne et auteure du livre "La Corée du Nord en 100 questions" avec Dorian Malovic, explique les conséquences qu'aura la décision de cette Cour Constitutionnelle.

Le scandale qui touche la présidence sud-coréenne vient de révélations sur les liens entre Park Geun-hye et une femme d'affaires. La présidente lui aurait transmis des documents confidentiels, lui aurait demandé de relire certains de ses discours et aurait fait pression sur des dirigeants d'entreprises dans le but de récolter des dons. Les dons auraient financé des fondations dirigées par les deux femmes
 

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