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L'édito de la matinale - page 11 | RCF

Émission présentée par Charles Delhez, Vincent Delcorps, Myriam Tonus, Christophe D'Aloisio, Isabelle Detavernier, Éric de Beukelaer

Chaque jour, un regard sur l'actualité en Belgique avec nos éditorialistes.

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Episodes

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    14 novembre 2023

    Vincent Delcorps : commission d'enquête sur les abus sexuels dans l'Eglise

    L'édito de la matinale3 min
    Vincent Delcorps, directeur de la rédaction de CathoBel, revient sur l'ouverture d'une commission d’enquête parlementaire sur les abus sexuels dans l'Eglise.
    Commission réclamée après l'onde de choc provoquée par le documentaire de la VRT Godvergeten.
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    13 novembre 2023

    Charles Delhez: Abbé Pierre

    L'édito de la matinale3 min
    A l'occasion de la sortie en salles de "L'Abbé Pierre - Une vie de combats" (film de Frédéric Tellier avec Benjamin Lavernhe, Emmanuelle Bercot), Charles Delhez, jésuite, sociologue, journaliste et essayiste, nous raconte sa rencontre avec l'Abbé il y a une vingtaine d'années.
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    11 novembre 2023

    L'édito du 16 novembre

    L'édito de la matinale3 min
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    10 novembre 2023

    Eric de Beukelaer : 11 novembre, s'engager pour la paix

    L'édito de la matinale3 min
    Pour Eric de Beukelaer, vicaire général de Liège, la commémoration de ce 11 novembre doit prendre une signification particulière : il faut réaffirmer l'engagement pour la paix, alors que les guerres en Ukraine et au Proche-Orient (pour ne citer que celles-là) continuent de plus belle.
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    8 novembre 2023

    Myriam Tonus : Complainte

    L'édito de la matinale3 min
    Myriam Tonus, théologienne et laïque dominicaine, évoque un monument de l'histoire liégeoise, avec cette colle en wallon :

    Savez-vous ce que veut dire Leyîz-m'plorer ?
    Réponse : "Laissez-moi pleurer"

    Leyîz-m'plorer est une chanson contre la guerre de Nicolas Defrecheux
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    8 novembre 2023

    L'édito du 08 novembre

    L'édito de la matinale3 min
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    7 novembre 2023

    Vincent Delcorps : le Pape François sensible au sort des migrants

    L'édito de la matinale3 min
    Vincent Delcorps, directeur de la rédaction de CathoBel, revient sur l'engagement du Pape François pour les migrants.
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    6 novembre 2023

    Charles Delhez: Après le synode

    L'édito de la matinale3 min
    Ceux qui attendaient de ce synode sur la synodalité des décisions retentissantes seront déçus, ceux qui craignent des changements radicaux dans l’Église demeurent inquiets. Mais les choses bougent. On avance !
    Le synode est un rassemblement d’évêques mis en place par Paul VI dans la foulée de Vatican II. François a été plus loin : parmi les 365 personnes de cette première session du double synode 2023-2024, on comptait 96 non-évêques, dont 54 femmes. De l’inédit. Une révolution. Lentement, l’Église devient plus égalitaire et se féminise.
    S’il faut retenir une image, c’est bien celle de la salle Paul-VI : cet auditoire est devenu un espace de dialogue autour de 35 tables rondes où des baptisés se sont exercés à l’écoute mutuelle. À l’une de ces tables, le pape. Le premier objectif de ce synode est atteint : un changement de fonctionnement ecclésial. On peut espérer que la deuxième session
    abordera les questions plus concrètes. En attendant, on peut dire que le paquebot est occupé à virer de bord.
    Cet événement a été précédé, rappelons-le, d’une vaste consultation de plus d’un an, essentiellement dans le cadre des paroisses. Une nouvelle manière de procéder a vu le jour.
    On assiste aujourd’hui à l’enclenchement d’une « dynamique par le bas » (Danièle Hervieu-Léger), à partir des baptisés. Et il n’a pas fallu attendre le synode pour le constater. Cela se vérifie dans quantité d’initiatives que l’on appelle notamment « tiers lieux ». On assiste aussi
    à la naissance d’habitats groupés chrétiens. La question est de savoir comment préserver l’unité dans cette diversité. « Nous n’avons pas besoin d’uniformité, mais d’harmonie », insiste François. Il faudra sans doute commencer par regarder la diversité des continents et accepter que l’Église n’évolue pas au même rythme et de la même façon partout. N'oublions pas que l’Église a basculé au sud, l’Europe est désormais minoritaire. Le pape argentin y est
    certainement sensible.
    Va-t-on vers une démocratie à la manière politique ? Assurément non. L’Église doit garder sa spécificité. Le modèle politique n’est pas transposable à l’Église. Il faut certes adopter des pratiques davantage démocratiques, mais l’Eglise se veut synodale. La règle de la majorité des voix n’est pas sa manière de fonctionner, il s’agit de tendre vers le plus grand consensus 1 . Ainsi, lors du Concile, le document sur l’Église a été voté à 2151 voix contre 5, et sur la liturgie, par 2147 voix contre 4. La démocratie se présente souvent sous forme de
    débats, plus ou moins houleux. La synodalité est de l’ordre de l’écoute des autres, et surtout de l’Esprit Saint qui parle à travers eux.
    Hélas, à l’occasion de ce synode, une agressive contestation s’est fait entendre. C’est un avertissement. Le danger serait d’aller trop vite et de perdre des wagons. Dans une petite vidéo, on peut entendre le pape inviter les chrétiens à prier pour qu’il ait la patience du
    pasteur. Certains voudraient des conclusions révolutionnaires, mais d’autres ont peur qu’on leur change la religion. Il est toutefois urgent que les choses changent, mais avec prudence.
    « L’Église doit changer dans sa façon de proposer une vérité qui ne change pas », a pu dire François. Patience et prudence donc. À vouloir aller trop vite, on trébuche avant d’arriver sur le quai de la gare.

    Charles Delhez sj
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    1 novembre 2023

    Myriam Tonus : Extraordinaire planète

    L'édito de la matinale3 min
    Cette semaine, Myriam Tonus s'émerveille des trésors cachés de la nature qui nous invitent à l'humilité. Notre planète est extraordinaire !
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    31 octobre 2023

    Vincent Delcorps : une place pour tous au sein de l'Eglise

    L'édito de la matinale3 min
    Dans son éditorial, Vincent Delcorps, rédacteur en chef de Cathobel, revient sur l'appel lancé par le Pape François cet été aux JMJ de Lisbonne et repris par le Cardinal Mario Grech lors de la conférence de presse de clotûre de l'Assemblée générale du Synode.
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    30 octobre 2023

    Charles Delhez: Ailes de chenille

    L'édito de la matinale3 min
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    28 octobre 2023

    Des jeunes cathos, ça existe encore ?

    L'édito de la matinale3 min
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    27 octobre 2023

    Eric De Beukelaer : Conflits humains

    L'édito de la matinale3 min
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    25 octobre 2023

    Myriam Tonus : Chez nous aussi

    L'édito de la matinale3 min
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    24 octobre 2023

    Vincent Delcorps : Les saints ne sont pas des personnes parfaites !

    L'édito de la matinale2 min
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    23 octobre 2023

    Charles Delhez: Défi de Jérusalem

    L'édito de la matinale3 min
    Terminant Le défi de Jérusalem d’Éric-Emmanuel Schmitt, je ne résiste pas à la tentation d’en
    faire une chronique. Je reste en effet impressionné par le parcours de ce romancier et
    dramaturge. De manière inattendue, son pèlerinage à Jérusalem, suite à une commande par
    la librairie éditrice du Vatican, a ajouté une étape essentielle à son entrée dans le mystère
    chrétien, mot qu’il affectionne particulièrement. « L’humanité se divise entre ceux qui
    résolvent des énigmes et ceux qui demeurent à l’écoute des mystères », écrit-il. Et il ajoute :
    « On ne devient pas chrétien parce qu’on a élucidé le mystère du christianisme, mais parce
    qu’on le fréquente et que, de son contact, on sort modifié 1  ».
    Le mystère de Dieu, Schmitt l’a découvert au Sahara. C’est plus tard dans la solitude d’une
    mansarde, une nuit de lecture des évangiles, qu’il été touché par le mystère de Jésus de
    Nazareth. Maintenant, lors de « la grâce du Saint-Sépulcre », racontée dans ce nouveau
    récit, il ne s’agit plus d’une découverte intellectuelle, mais de son expérience sensible du Fils
    de Dieu. C’est toujours le même Jésus, mais perçu plus en profondeur. Petit à petit donc,
    notre auteur rejoint l’audace du mystère chrétien. Au cœur de celui-ci, la réalité de
    l’Incarnation à laquelle il ajoute – mais cela fait-il nombre ? - le mystère de l’Eucharistie.
    « Rien n’a pris plus d’importance que le moment où je reçois et intègre l’hostie, ce secret dont
    Dieu se voile et par lequel il se dévoile : je célèbre mystérieusement un mystère. »
    Beaucoup de thèmes sont abordés au fil des pages, souvent de manière originale. Et il ne
    passe pas sous silence les tensions fratricides palpables dans cette ville des trois religions. Il
    anticipe ainsi la dramatique actualité, celle du conflit israélo-palestinien. Deux légitimités
    s’affrontent et toutes les deux ont raison, lance l’écrivain. « Il ne s’agit ni d’un combat entre
    le bien et le mal, ni d’un assaut du vrai contre le faux ; il s’agit de deux conceptions du bien
    inconciliables, de deux vérités qui s’excluent. » Hélas, puisque personne n’a raison ni tort, la
    force prétend tout régler. N’en va-t-il pas trop souvent de même de nos petites disputes ?
    Chacun veut avoir raison à soi tout seul au lieu de reconnaître que le problème est complexe
    et que chacun peut avoir raison à sa façon.
    Chacune de ces trois religions met une vertu en avant : le respect pour les Juifs, l’amour pour
    les chrétiens, l’obéissance pour les musulmans. Voilà qui se complète si bien, même si, selon
    notre converti, l’amour l’emporte. Et cet amour nous conduit à la rencontre de l’autre, non
    pour le convertir, mais pour, avec lui, esquisser une fraternité. Aucune religion n’est vraie ou
    fausse, insiste l’écrivain. Aucune ne possède la vérité, mais plutôt une manière de vivre et de
    penser et celle-ci se répand parce que « des individus décident de s’en imprégner, de fonder
    ou de rejoindre une communauté ».
    Jérusalem, ville sainte pour les trois monothéismes, le judaïsme, le christianisme et l’islam,
    est hélas aussi le lieu de toutes les divisions. À travers cette cité religieuse, écrit notre
    auteur, Dieu lance un défi aux croyants : non pas « Entendez-moi », mais « Entendez-vous ! »
    Et d’ajouter : « À Jérusalem où tout a commencé, rien n’est fini. ». Nous sommes en effet
    encore loin de la fraternité, par-delà tous nos antagonismes qui prennent trop souvent
    couleur religieuse.
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    20 octobre 2023

    Eric de Beukelaer : Le synode au risque de la tension, voire du conflit

    L'édito de la matinale3 min
    Eric de Beukelaer, vicaire général de Liège, revient sur le Synode pour une Église synodale, à Rome, du 4 au 29 octobre.
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    19 octobre 2023

    Christophe d'Aloisio : Liberté, droit et morale

    L'édito de la matinale3 min
    Christophe D'Aloisio,président de l'ACAT Belgique (Action des Chrétiens pour l'Abolition de la Torture) et chercheur à l'Institut "Religions, Spiritualités, Cultures, Sociétés" de l'UC Louvain, revient sur l'attentat terroriste de ce 16 octobre à Bruxelles.
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    18 octobre 2023

    Myriam Tonus : Mémoire, avoir le sens de l'histoire

    L'édito de la matinale3 min
    Myriam Tonus, théologienne et laïque dominicaine, revient sur les racines du déchirement entre Israël et la Palestine, et nous incite à cultiver le sens de l'histoire et de la mémoire pour éclairer et comprendre l'actualité.
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    17 octobre 2023

    Vincent Delcorps : pourquoi il ne faut pas détourner les yeux du Proche Orient

    L'édito de la matinale2 min
    Vincent Delcorps, directeur de la rédaction de CathoBel, revient sur le conflit israélo-palestinien et nous encourage à ne pas détourner les yeux de ce conflit.

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