L’émission qui, chaque semaine, vous donne les clés pour comprendre l’Europe et vous amène à la rencontre des actrices et acteurs qui en font battre le cœur.
Chaque vendredi à 17h03, rediffusions samedi à 12h & lundi à 5h et 22h, sur 1RCF Belgique.
Jean Louis De Brouwer, directeur du pôle Europe de l’institut Egmont, (Institut royal des relations internationales) et Professeur UCL, explique ce que fera la présidence belge et son rôle.
Quelle est encore l’importance de la présidence tournante du conseil des ministres
Quels sont les moments importants pour l’Europe d’ici au 30 juin qu’est ce qui vas se passer ?
Comment la présidence belge va finaliser un lourd agenda législatif ?
La Belgique peut-elle contribuer relancer la construction européenne ?
La présidence contribuera avec le Président du Conseil Européen a redéfinir les priorités politiques de l’Europe pour les 5 prochaines années :
Que voulons-nous faire ensemble ?
Quels moyens budgétaires pour financer les politiques européennes ?
Comment organiser le fonctionnement de l’union (efficacité et démocratie pour faire face à un prochain élargissement dans une UE qui passe de 27 à 34 Etats membres voire plus).
La relation entre la Suisse et l’Union Européenne est un objet politique non-pensé. Ce constat établi, les rapports entre les deux parties constituent depuis une trentaine d’années un feuilleton à rebondissements ponctué de phases de rapprochement puis de distanciation, presque comparables à celles du Brexit. Pourtant la Suisse et l’UE sont attachées à une culture politique et institutionnelle du compromis, dès lors pourquoi autant de blocages et d’hésitations ? Les Négociations viennent de reprendre. Laura Martelli, de institut Delors à Paris, trace l'historique, le contexte et les enjeux des relations. Peut être faut-il inclure une priorité géopolitique à ces négociations ?
Renier Nijskens, ambassadeur Hre, analyse les années Netanhyahou qui ont conduit la bande de Gaza et la Cisjordanie, vers un détricotage du processus d'Oslo. Les palestiniens sont restés sans perspective d'avenir, Le Hamas a déployé son pouvoir et son action terroriste. La tragique situation humanitaire sur place appelle un nouvel effort pour prendre le chemin étroit de la paix. Une fenêtre d'opportunité serait ouverte avant l'élection présidentielle aux USA.
Frère Christian OP, une réflexion pour la paix à Gaza :
Si « Shalom » est le souhait profond, alors rappelons ce qu’enseigne le prophète Isaïe (2,4 ; 3,12-15 11,6-9) ! Il s’est levé pour un règne de justice et de paix, où les instruments de travail remplacent les instruments de guerre. Face aux horreurs des massacres au-dehors de la bande de Gaza et aux folies guerrières au-dedans depuis cinq mois, la conscience humaine proteste de plus en plus. La sécurité ne viendra que par un changement de conduite : celui du renoncement à l’orgueil, dans une dynamique de respect des droits élémentaires des personnes. Oui la paix est onéreuse : elle exige un combat spirituel de réconciliation entre les hommes. (Mt 5,9 ; 2 Co 13,11 ; 1 Th 5,9).
Tanguy de Wilde, directeur du Cecri (centre d’ études des crises et conflits internationaux) se prête à une discussion avec Michel Maroy sur les 2 conflits Gaza et l’ Ukraine. Le conflit à Gaza : une solution régionale pour un conflit local aux conséquence internationales. Le Hamas organisation terroriste peut-il se transformer, comme le fit le Fatah d’ Arafat, la question peut être posée. La discussion sur l’Ukraine quitte le discours convenu pour examiner des pistes d’une sortie du conflit, sur quel modèle/échange de territoire contre une inclusion dans l’Otan ? Un rare discussion qui se termine sur les relations UE Russie et la nature de l’Otan alliance défensive . « C’est dans l’obscurité qu’il faut croire à la lumière » furent les mots de conclusion de Tanguy de Wilde.
Pascal Lamy et Geneviève Pons évoquent la mémoire et la vision delorienne pour l'Europe. Ils ont travaillé avec Jacques Delors, alors président de la commission, et continuent à faire connaitre l' Europe et exprimer les idées de J. Delors, au sein des instituts Jacques Delors à Paris Bruxelles et Berlin. 1 RCF rend ainsi hommage à Jacques Delors.
Le récent succès électoral de Geert Wilders aux Pays bas nous interroge sur le succès aux élections prochaines des thèses extrêmes. En fait l’extrême droite participe déjà à 6 coalitions gouvernementales dans l’UE. Benjamin Biard, chercheur au CRISP et professeur à l’UCL fait le point sur les élections néerlandaises, élabore sur de possibles conséquences en Belgique et définit ce qu'il faut entendre par extrême droite. Au micro de Michel Maroy, il fait un tour d’Europe des coalitions. Quelles sont les causes du populisme, identité, simplifications, réseaux sociaux, xénophobie. Les partis du centre s’effritent les extrêmes montent. Tout cela n’est pas positif pour la démocratie.
Gergely Fejerdy, professeur à l’université catholique Pazmany, fait découvrir l’Histoire de la Hongrie. Royaume millénaire fondé par Saint Etienne, la Hongrie se verra occupée par les ottomans, puis délivrée par les Habsbourg mais inclue dans l’empire qui deviendra plus tard en 1867 austro hongrois. Dépecés par le traité de Trianon, puis après avoir choisi le camp allemand pendant le seconde guerre pour récupérer des territoires, les hongrois seront occupés et dominés par le communisme soviétique. La Révolte de 1956 sera matée dans le sang par les chars russes. Après la chute du rideau de fer, privés de leur liberté les hongrois ont fait le choix de l’Europe dont ils ont toujours fait partie. Le contexte historique situe le concept de la nation hongroise.
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