L'invité du 18/19 RCF Anjou

Suite à l'annonce du décès d'Alain Delon ce 18 août 2024, RCF Anjou vous propose de réentendre un entretien réalisé en 2022 avec Anthony Delon à l'occasion d'une rencontre dédicace à laquelle il avait participé au château de Parnay pour son livre « Entre chien et loup », paru aux éditions du Cherche-Midi. L'acteur, s'est confié sur sa relation au long cours avec son père Alain Delon. Un rapport où « la haine et l'amour s’entremêle » mais « ce livre n'est pas un règlement de compte » a expliqué Antony Delon à RCF Anjou. Entretien.

Qui va gouverner le pays au lendemain du second tour des élections legislatives ? Quels sont les scenarios envisageables ? majorité absolue, blocage insitutionnnel, gouvernement d’experts…. Difficile de se projeter à trois jours du second tour . La mise en place de « l’arc républicain » a fortement réduit le nombre de triangulaire afin d’empecher le RN d’obtenir une majorité absolue à l’Assemblée Nationale. Mais le scruin de dimanche risque de faire émerger une France ingouvernable avec trois blocs incapables de s’allier. Nous ne discutons avec le professeur Anthony Taillefait, professeur de droit public à l’Université d’Angers et spécialiste de droit constitutionnel et Elzéar de Sabran, avocat au barreau de Paris.

A l'occasion de sa conférence ce jeudi soir, salle Daviers à Angers, l'auteur du best-seller « Dieu-La science-Les preuves » revient sur RCF Anjou pour nous parler de l'apologétique chrétienne c'est-à-dire une défense et une promotion par des arguments rationnels de la foi chrétienne. 

On en débat avec Olivier Perret, cofondateur angevin du collectif P.A.I.X (Pour un Accueil Inconditionnel dans l'Eglise) et l'universitaire Giulio de Ligio, maitre de conférence en philosophie politique à l'Université Catholique de l'Ouest et chercheur associé à l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales (EHESS).

Estimant que l'agriculture en général et la viticulture en particulier est la grande oubliée des débats politiques, la confédration des vignerons du val de Loire, rassemblant l'ensemble des structrues de production de vins de Loire, a divulgué les 6 attentes précises des vigenrons envers leurs futurs députés. On en parle avec Quentin Clément, delegué général de la confédération des vignerons du val de Loire.

Après les pluies qui ont fait monter les cours d’eau, le soleil fait son retour et semble s’installer durablement pour l’été. Quel bilan du début de saison peut-on dresser pour les campings et hotellerie de plein air de Maine-et-Loire? Réponse avec Dany Thomas, directeur de camping dans les Mauges et président départemental du syndicat de l‘hotellerie de plein air.

A l’occasion de son 90ème anniversaire, le Comité de BasketBall de Maine-et-Loire sort un livre sur l’histoire de ce sport dans le département. « Anjou Terre de Basket » retrace l’histoire de ces hommes, de ces femmes, de ces clubs, de ces équipes, de ces évènements, et de ces lieux qui ont façonné une pratique sportive qui font du Maine-et-Loire le premier département en nombre de licenciés dans la région Pays-de-la-Loire. Nous en parlons avec l'un de ses coauteurs Philippe Nicolas, président du Comité de BasketBall de Maine-et-Loire.

Le bon roi Saint Louis rendant la justice sous un chêne à Vincennes est resté durant longtemps l’image d’Epinal qui a occulté l’existence d’un système juridique très moderne, mis en place par Louis IX lui-même. Orchestré par le Parlement que le roi a créé également, celui-ci inaugurait, entre autres, la présomption d’innocence, l’enquête contradictoire, l’audition de plusieurs témoins, et l’égalité devant l’accès à la justice. Saint Louis est-il donc l’initiateur du système judiciaire actuel ? C’est la question que nous posons à notre invité, l’Angevin Pierre-Anne Forcadet, maitre de conférence en histoire du droit à l’université d’Orléans et auteur, avec trois collègues, Marie Dejoux, Vincent Martin et Liëm Tuttle, de ce livre « la justice de Saint Louis. Dans l’ombre du chêne » paru aux Presses universitaires de France.

Un imposant morceau de granit, finement sculpté de hiéroglyphes, vient d’être identifié comme appartenant à l’un des sarcophages du pharaon Ramsès II. Une découverte majeure, révélée au mois de mai, dans la prestigieuse Revue d’Egyptologie, que l’on doit à l’égyptologue Frédéric Payraudeau, maitre de conférence à l’université Paris-Sorbonne, vice-président de la société française d’égyptologie et depuis 2023 directeur de la mission française des fouilles de Tanis. Un succès dont la renommée rejaillit sur notre territoire angevin et plus largement en Pays-de-la-Loire car ce brillant chercheur, choletais d’origine où le virus de l’égyptologie l’a certainement affecté, a fait ses premières armes d’archéologue du côté de Saumur en participant à des fouilles à l’abbaye de Fontevraud avant de s’envoler pour Paris pour suivre de brillantes études et enfin se réinstaller dans le petit village de Maresché en Sarthe. C’est cette découverte que nous vous proposons de découvrir mais aussi le portrait et le parcours de ce ligérien.

Le choix des armes, voilà un titre prometteur pour ce nouveau spectacle que vous propose l'association Recordatio. Ces jeunes bénévoles, au nombre d’une centaine, vont redonner vie à Jacques Cathelineau, le plus "saint" des chefs de guerre vendéens, à travers un son et lumière puissant, mêlant combats et danses sur une musique originale. Rendez-vous du 13 au 17 juillet pour 5 représentations dans la cour du château de la Baronnière à la Chapelle-Saint-Florent. Sur RCF Anjou, nous en parlons avec son directeur artistique Lancelin Gonzaga et Henry Barret, chargé des relations presse, et en compagnie d’Anne Rolland-Boulestreau, historienne spécialiste des guerres de Vendée qui vient également présenter ses ballades historiques et gourmandes dans les Mauges durant tout l’été. 

L'Arche en Anjou - La Rebellerie est membre de la Fédération des communautés de L'Arche en France, au coeur des vignes du pays d'Anjou. Elle accueille chaque jour une quarantaine de personnes en situation de handicap mental. 28 d'entre elles partagent leur quotidien avec des assistants, salariés et volontaires. L'Arche en Anjou - La Rebellerie reconnue comme établissement médico-social ouvre ses portes au public ce dimanche 23 juin. Nous en parlons avec Hervé Pajot, responsable de l'ESAT qui y est rattaché, producteur de vin d'Anjou.

En ce 18 juin 2024, nous commémorons les 84 ans de l'appel du 18 juin 1940 de Charles de Gaulle. L'occasion de se replonger en compagnie de l'historien angevin Jean-Luc Marais dans cette période récente de l'histoire angevine et de découvrir comment Charles de Gaulle utilisa la croix d'Anjou, devenu entre-temps croix de Lorraine, comme emblème de la résistance.

Nous posons la question à Georges Cesbron, historien de la littérature et critique littéraire, créateur du département de littérature française de l'Université d'Angers à l'occasion de réédition revue et augmentée de son livre « 10 siècles de littérature angevine ».

A l‘occasion du 5ème congrès national de l‘association « Sites et cités remarquables de France » qui se tient à Angers jeudi et vendredi sur la thématique « Centres anciens : nouveaux enjeux : attractivité, adaptation, avenir » nous recevons son président et ancien ministre Martin Malvy.

Dans un livre intitulé « Tu leur diras que… », paru aux éditions La Geste, l'ancien journaliste angevin Yves Durand raconte le sauvetage de onze jeunes juifs, accueillis et scolarisés sous de fausses identités dans un collège de Castres en 1943, par le directeur de l’établissement et son adjoint Edmond Durand, père de l'auteur.

Nous nous posons la question dans le 18/19 RCF Anjou à l'occasion d'une journée d'étude organisée vendredi par l'Académie des Sciences, Belles Lettres et Arts d'Angers sur le thème de l'usage des stupéfiants en France en compagnie de son organisateur, le général (2S) Jean-Régis Véchambre.

Institué à Liège en 1246 puis étendue à l’Eglise universelle en 1264, le Grand Sacre renvoie à la Fête du Saint-Sacrement, ou Fête-Dieu, qui célèbre la présence du Christ dans le sacrement de l’eucharistie. Les célébrations d’Angers ont depuis toujours été connues pour leur splendeur et leur richesse, traversant les siècles et les époques jusqu’en 1967, où la grande marche du Sacre se transforma en une messe en plein air. Même si depuis, des processions furent régulièrement organisées pour la Fête-Dieu par différentes paroisses du centre-ville d'Angers -sans toutefois renouer avec la même fréquentation qu’à la grande époque- il aura fallu attendre 2013, pour que la Fraternité Sacerdotale Saint Pie X relance cette cérémonie sous le nom du « Renouveau du Grand Sacre », réunissant ainsi chaque année, le dimanche suivant la Fête-Dieu, plusieurs centaines de catholiques traditionnalistes dans les rues d’Angers, du parvis de la cathédrale d’Angers jusqu’au tertre Saint Laurent dans la Doutre. Histoire et splendeur du Grand Sacre d’Angers en compagnie de Guy Massin Le Goff, ancien conservateur du patrimoine pour le conseil départemental de Maine-et-Loire.

C’était en juillet 2016, Adel Kermiche assassinait le père Jacques Hamel en pleine messe dans son église de Saint-Etienne-du-Rouvray. Son parcours chaotique, tourné vers la destruction, a anéanti une vie tournée vers l’autre et le sacré. Pourtant de cet anéantissement a jaillit mondialement un témoignage de bonté, celui du père Jacques. Un prêtre, discret, dont la vie d’engagement était tournée vers son prochain. Un sujet délicat que la réalisatrice indépendante Cheyenne-Marie Carron n’a pas hésité à se saisir pour proposer son film Que notre joie demeure sera projetée ce jeudi 6 juin à 20 heures au cinéma CGR à Cholet. Nous vous proposons de réentendre cet entretien au micro de Thomas Cauchebrais sur RCF Anjou. Il l'vait reçu à l'occasion de l'avant première qui s'est tenue il y a quelques semaines à Angers.

A l’occasion des 70 ans de la fin de l’Indochine française, intéressons-nous au destin tumultueux des enfants métis, nés d’une mère originaire de l’ex-Indochine et d’un père français venant de métropole ou des ex-colonies françaises d’Afrique. Du début de la colonisation jusqu’à la fin de la guerre d’Indochine, quelques 5000 de ces Eurasiens furent séparés de leurs mères pour être envoyés en métropole, confiés au soins de la Fédération des œuvres de l’enfance française d’Indochine, dans une visée tout autant humaniste que politique et idéologique. Comment ces enfants, devenus pour les plus âgés octogénaires, perçoivent aujourd’hui ce déracinement imposé ainsi que leur arrivée et leur intégration en France ? Sans vouloir « dénoncer ou encenser, ni noircir ni enjoliver », l’historien Yves Denéchère, professeur d'histoire contemporaine à l'Université d'Angers, tente d’en écrire l’histoire globale afin de comprendre les tenants et les aboutissants des transplantations d’enfants métis d’Indochine et les effets induits sur ces personnes. Un pan de la mémoire jusque là absent des ouvrages consacrés à l’histoire de l‘ancienne colonie française.