5 novembre 2024
L'Esquillou, MPF prix départemental territoire du shiste
Maison paysannes de France : Trois restaurations récompensées
Comme chaque année, la délégation de MPF (Maison paysanne de France) a remis ses prix. La cérémonie s’est déroulée dans la salle des fêtes du conseil départemental. Trois projets de restauration ont été récompensés : La restauration du buron de Cap Combattut, sur la commune de Marchastel, dans la catégorie territoire de granit. Un ensemble de maison à St Germain de Calberte dans le centre du village, dans la catégorie territoire du schiste. Et enfin une ancienne auberge « L’Esquillou » sur la commune de La Canourgue, dans la catégorie territoire du calcaire.
Sur l’Aubrac, le buron de cap Combattut est la propriété de Maïté, Christian et Jean-Louis Tichet. La famille rachète la parcelle d’estive en 1994 où se trouve le buron en ruine. Les travaux débutent en 2013 et durent deux ans.
Aujourd’hui, le buron de Cap Combattut est devenu un lieu d’accueil, avec une auberge, deux chambres d’hôtes et une petite maison en location de vacances.
A St Germain de Calberte, Dominique et Xavier Le Maire ont restaurés entièrement un pâté de maisons autour d’un jardin intérieur. Le travail de restauration a concerné plusieurs maisons accolées qui avaient brulé, et étaient en ruines. « La maison familiale était une auberge, elle a plus de 300 ans » explique Dominique Le Maire, qui poursuit : « Agathe l’aubergiste a accueilli Robert Louis Stevenson lors de son voyage en Cévennes, avec son ânesse Modestine ».
Aujourd’hui, les époux Le Maire reçoivent dans leur gîte d’étape, les marcheurs du sentier de Stevenson.
Sur la commune de La Canourgue « L’Esquillou » est la propriété de Cécile Duvelle et Mauro Rossi. Située sur la Causse de Sauveterre c’est une maison isolée en bordure d’une petite route. « Cette maison a été acquise par mon père dans les années 1970 » précise Cécile Duvelle, qui rajoute « L’ancien propriétaire vivait en autarcie. Mon père a rendu la maison habitable avec l’eau et l’électricité. En 2014, il nous l’a vendu, et nous avons fait une restauration sur les années 2016, 2017 pour la rendre confortable et habitable à l’année. Grâce à notre architecte Nathalie Crespin, nous avons eu accès à d’excellents artisans qui travaillent tous en Lozère ». « L’Esquillou », cela veut dire petite clochette en Occitan, quel joli nom plein de poésie pour cette ancienne auberge, qui ne peut que faire penser aux clochers de tourmente de nos contrées au climat plus difficile ». précise Nicole Confolent Chabannes, délégue départementale de Maisons paysannes de France.
Jean-Claude ASTRUC
Droits image: L'invité du jour