Des acteurs de l'économie proposent leur regard sur l'actualité.
« En deux secondes, en rayon, vous pouvez changer la vie de quelqu’un à l’autre bout du monde », À l’approche de Pâques, Blaise Desbordes, directeur de Max Havelaar France, alerte sur la précarité des producteurs de cacao, qui ne perçoivent que 10 % du prix final d’une tablette de chocolat. Il appelle les consommateurs à privilégier les produits bio et équitables, garants d’un revenu décent et d’une production durable.
Face à une baisse annoncée des recettes, la présidente de la région des Pays de la Loire, Christelle Morançais a fait le choix d’anticiper cette baisse en proposant un budget de près de 100 millions d’euros d’économies, bien au-delà des 30 millions demandés par l’État. Un choix qui peut sembler abrupt, mais que le vice-président Jean-Luc Catanzaro justifie par la volonté de préserver l’équilibre budgétaire tout en maintenant les priorités régionales, notamment l’emploi et la formation. Si certaines structure comme les missions locales sont impacté de près de 8% de leur budget de fonctionnement. Le Vice-président de La région défend cette réalité tout en appelant à une simplification des opérateurs pour plus d’efficacité. Ce pari de l’anticipation s’inscrit dans une dynamique de responsabilité face à un contexte économique incertain.
À Nantes, l'entreprise Wirquin, spécialisée depuis près de 50 ans dans la conception d’équipements sanitaires innovants, place l'eau au cœur de ses préoccupations. Antoine Dobé, directeur marketing, détaille leur engagement écologique concret : « Nous réduisons notre impact en augmentant l'usage de plastiques recyclés et en développant des solutions telles que la récupération d'eau de pluie. Le mécanisme de chasse d'eau à double commande, lancé il y a plus de vingt ans, permet déjà de réduire considérablement la consommation domestique d'eau. »
La crise qui secoue tous les secteurs de l’agriculture et le bio en France ne fait pas défaut. Alors que la baisse des revenus et la concurrence exacerbée fragilisent un secteur traditionnellement porteur et face à une pression toujours plus forte sur les prix agricoles, la crise est décrite par Vincent Rousselet, directeur de Bio-équitable en France, comme une crise morale du métier, qui a perdu son sens au fil des décennies.
il est donc urgent de rompre avec un modèle issu de l’après-guerre et de repenser l’agriculture en donnant la priorité au revenu des producteurs, aux enjeux écologiques et à l’accès d’une alimentation de qualité pour tous.
Créé en 2020, le label Bio-équitable s’appuie sur des partenariats et des circuits courts pour garantir aux agriculteurs un prix juste, condition indispensable pour redonner du sens à leur activité. Alors que les magasins spécialisés enregistrent une reprise notable et que le bio semble amorcer une sortie de crise, ce dossier interroge l’avenir d’un commerce équitable et durable, appelant à une concrétisation politique pour soutenir un modèle agricole résilient et renouvelé.
Si autrefois le bureau était un lieu propice aux rencontres, notre rapport à la séduction dans le monde professionnel semble évoluer. Une récente enquête menée par MeilleursChasseurs.fr révèle que 68 % des Français pensent qu’il n’est plus possible de tomber amoureux au travail. Pourtant, près de 4 sur 10 avouent y avoir déjà vécu une histoire... Alors, l’amour au bureau est-il un vestige du passé ou reste-t-il une réalité bien cachée ?
Elles sont une trentaine en France à être des fondations actionnaires d'entreprises. SUPERBLOOM fondé par Yann Rolland est un fond de dotation familiale et philanthropique, actionnaire à 35% de son ancienne entreprise CETIH et qui permet grâce aux bénéfices de l’entreprise de soutenir des actions et des associations autour de deux thématiques, les femmes et l’éducation.
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