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Nathalie Loiseau: "l'Europe a besoin de s'unir"
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Nathalie Loiseau: "l'Europe a besoin de s'unir"

RCF,  -  Modifié le 29 septembre 2017
Malgré la montée des populismes, la ministre des Affaires européennes auprès des Affaires étrangères se dit "optimiste" et croit à l'effet de l'élection d'Emmanuel Macron en Europe.
Natahlie Loiseau- 2017 Ministère des Affaires étrangères Natahlie Loiseau- 2017 Ministère des Affaires étrangères

Un an après le Brexit et la montée des populismes, le "manque d'élan et la déprime européenne" en Europe dénoncés par Nathalie Loiseau sont terminés. Selon la ministre chargée des Affaires européennes, la France a un rôle à tenir dans ce renouveau: "Pendant des années, nous étions très franco-centrés. La France ne respectait pas non plus ses engagements européens. Cette période est révolue, affirme-t-elle. Il est temps de sortir du silence et d'être en initiative."

l'union pour l'Europe des 27 mise a mal par la catalogne

Difficile pourtant de porter une ambition pour une "Europe des 27" unie lorsque la Catalogne demande ce dimanche un référendum pour devenir un Etat indépendant. Nathalie Loiseau rappelle que "face aux défis d’ampleur qui dépassent les frontières des Etats - transition écologique, migrants, lutte contre le terrorisme, réglementation de la mondialisation - l'Europe a besoin de s'unir, et sûrement pas de se diviser."
 

"L’Europe a besoin de s’unir, pas de se diviser."

Pour la ministre, cette volonté de cission au sein de l'Union européenne met à mal l'un de ses piliers constitutifs, car, souligne-t-elle, "nous sommes attentifs au respect de l'Etat de droit. Or, le projet de référundum catalan est contraire à la Constitution espagnole."
 

Le prix de la convergence des interêts economiques

L'enjeu d'union se retrouve aussi au niveau économique. Contre le dumping fiscal exercé par les GAFA, Nathalie Loiseau soutient le projet franco-allemand de taxation car pour elle, "les pays de l’Europe ne doivent pas se concurrencer." Un succès apparent puisque 19 Etats membres s'y sont agrégés.

La ministre reconnaît cependant que pour "certains pays d'avant-garde", il peut être nécessaire d'essayer "certaines choses avant les autres, sans leur fermer la porte" tout en ayant soin d'éviter une Europe à deux vitesses.
 

"Il faut laisser certains pays d’avant-garde aller de l’avant sans fermer la porte aux autres."

Nathalie Loiseau prend ainsi l'exemple d'"une coopération structurée permanente", qui réunit des pays qui montrent davantage de "capacité" et de "volonté" pour aller de l'avant sur l'Europe de la défense. Un discours optimiste qui devrait être éprouvé au cours des prochains mois et des différentes décisions à venir.

 

 

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