Depuis les attentats qui ont touché la France au mois de juillet, l’opération Sentinelle a été étendue à certaines villes de province. C’est le cas notamment pour certains évènements ponctuels, comme à Lourdes durant l’Assomption. L'opération Sentinelle a été lancée en juillet dernier par le gouvernement pour lutter contre le terrorisme. Elle mobilise 10 000 militaires dans toute la France.
Mais qu’en est-il dans nos territoires ruraux? Dans le département de la Mayenne par exemple, la gendarmerie a su adapter son dispositif et ses missions à la menace potentielle.
Les dispositifs ont été remonté d'un cran sur les grands rassemblements de l'été, "y compris ceux à caractère religieux", indique le Lieutenant Colonel Collet, commandant en second du groupement de gendarmerie de la Mayenne. Un renforcement qui a eu lieu après l'attentat de Saint-Etienne-du-Rouvray, "pour pouvoir exercer une surveillance renforcée des différents endroits que l'on estime vulnérables". La gendarmerie avait déjà développé un certain nombre de dispositifs depuis un an et demi. D'autant que les missions de la gendarmerie restent très prégnantes, "que ce soit la lutte contre la délinquance de droit commun, l'insécurité routière" détaille le Lieutenant Colonel Collet.
Pour pouvoir déployer des effectifs supplémentaires, les territoires ruraux ont dû faire appel à leur réserve. Ponctuellement, et ce depuis cet été, ils ont également pu disposer sur certains rassemblements ou lieux particuliers du renfort du dispositif Sentinelle. Une première pour le département.
Dans le département de la Mayenne, en Zone Police, des patrouilles dédiées sont également opérationelles afin de renforcer la présence des forces de l'ordre sur des zones potentiellement à risque. C'est le cas par exemple de la ville de Laval.
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