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Paray-le-Monial, entre richesse patrimoniale et joie de la rencontre
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Paray-le-Monial, entre richesse patrimoniale et joie de la rencontre

Un article rédigé par Christophe Lapostolle - RCF,  -  Modifié le 13 juillet 2018
A l'occasion de la première des #EscalesRCF de l'été, Christophe Lapostolle invite à découvrir Paray-le-Monial, la région du Charolais et la la session co-organisée par l'Emmanuel et l'OCH.
Numa Chassot Numa Chassot

A travers des reportages et des échanges sur le plateau, se dessinent les contours de Paray-le-Monial et de sa région, le Charolais-Brionnais et des sessions qui ont lieu tout l'été à Paray, en particulier la première, co-organisée par l'OCH, l'Office Chrétien des personnes handicapées. 

Michel Travely, Premier adjoint au maire de Paray évoque une petite cité de près de 10 000 habitants, dont la population est multuppliée par 5 au plus fort de l'été.  "En plein coeur du charolais, Paray est une plateforme commerciale importante, qui doit aussi son rayonnement au tourisme, la traversée du canal du centre avec les visiteurs fluviaux, les balades vertes à vélo et bien sûr la basilique et le patrimoine religieux". Et les pèlerins ! Jusqu'à 5000 par session au coeur de l'été. 

Géraldine Ballot, directrice de l'Office de tourisme de Paray-le-Monial insiste sur les richesses patrimoniales de la cité: "au-delà du patrimoine religieux, la basilique, la chapelle des apparitions, la chapelle de la Colombière, on a un coeur de ville historique très bien conservé, avec pour fleuron l'Hôtel de Ville qui a une façade Renaissance assez incroyable et unique dans la région avec de nombreux médaillons et figures sculptées. Dans les "fausses rues" (petites rues), on aperçoit quelques maisons à colombages, des hptels particuliers qui peuvent mener jusqu'au musée du Hiéron, le musée des Beaux-Arts et d'Art sacré de la ville qui a une collection extraordinaire depuis l'Antiquité égyptienne jusqu'aux créations contemporaines, avec surtout un trésor national: la Via vitae ou Chemin de vie, de l'orfèvre-joailler Joseph Chomet, qui présente sur un gros bijou de trois tonnes les différentes scènes de la vie du Christ, avec 13 figurines en chryséléphantine c'est-à-dire un mélange d'or et d'ivoire". Paray est aussi la capitale française de la mosaïque. 

Le P. Benoît Guédas, recteur des sanctuaires, évoque lui un "haut-lieu spirituel de la Saône-et-Loire, mondialement connu pour les apparitions du Christ à Sainte Marguerite Marie : c'est le grand sanctuaire du Sacré Coeur". Mais avant les apparitions d. éjà, Paray était un haut-lieu spirituel : la basilique, construite par les moines de Cluny, c'est mille ans de vie de monastique". Le père Guédas est membre de la communauté de l'Emmanuel, arrivée à PAray-le-Monial il y a une quarantaine d'années, avant de se voir confier en 1986 l'animation des sanctuaires toute l'année. Chaque été, elle organise une session par semaine sur le site communal "le Moulin du Hiéron". Des sessions marquées par la spiritualité de Sainte Marguerite-Marie Alacoque: "Elle a bien travaillé sans bouger beaucoup" remarque le père Guésas,elle qui, cloîtrée toute sa vie, a fait naître et grandir la spiritualité du Sacré Coeur. 

Cette année, la première session est co-organisée par l'OCH (Office chrétien des personnes handicapées) avec une attention particulière portée à la participation des personnes en situation de handicap... un défi logistique! "Assurer de bonnes conditions pour autant de personnes en fauteil, ça nous bouscule mais c'est génial!" témoigne le père Benoît Guédas. Quant à Marie-Caroline Schurr, sessionniste en fauteuil, prof d'Anglais, elle affirme: "Paray c'est vraiment le lieu de la rencontre: oser la rencontre avec une personne qui est plus fragile, une rencontre où chacun va aller voir la merveille qu'est l'autre. Oser aller vers celui qui est différents de manière visible ou non-visible et découvrir qu'on est une seule et même Eglise, vivante et pleine d'espérance. C'est l'occasion de faire fondre le cloisonnement entre valides et non-valide, de faire tomber les tabous qui peuvent exister sur le handicap". 

Antoine Gros, jeune vlontaire de 18 ans, a choisi de consacrer quelques jours de ces vacances à cette session comme, accompagnateur avec l'OCH. Au cours de la session il est en binôme avec Edouard, un jeune de 19 ans, porteur de handicap : "c'est un vrai choix, Paray Monial c'est le lieu de la rencontre et c'est ce que je suis venu puiser ici. La fondatrice de l'OCH avait pour maître-mot: aller puiser dans la fragilité une source de joie et c'est ce qu'on l'on trouve ici". 

 

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