A Ploërmel, la croix d'une statue interroge la laïcité en France

L'état d'urgence, mis en place lors des attentats du 13 novembre 2015, a pris fin ce mercredi. Même si comme l'a annoncé Gérard Collomb, la France pourrait y recourir de nouveau en cas d'attentat de masse. C'est le projet de loi antiterroriste qui a pris le relais. La plupart des mesures de ce texte visent à transposer dans le droit commun des outils d'exception. Pour certaines associations, ce projet de loi porte atteinte aux droits humains et aux libertés fondamentales. On en parle dans l'événement de la semaine.
 
Et dans ce contexte, nous allons revenir juste après ce sommaire sur l'attentat de New York, perpétré mardi au nom du groupe Etat islamique et qui a fait 8 morts. L'homme qui a fauché passants et cyclistes à Manhattan est un Ouzbek de 29 ans, il a été blessé par un tir de sommation de la police et s'est dit satisfait de son acte.
 
Dans le dossier de la semaine, nous essaierons de comprendre comment se vit la laïcité dans notre société française. Une décision du Conseil d’État suscite le débat depuis dix jours. Il a donné six mois à la ville de Ploërmel dans le Morbihan pour retirer la croix qui surplombe une statue de Jean-Paul II, installée en 2006. Deux visions semblent s'opposer en France : l’une attachée à la stricte neutralité religieuse dans l’espace public, l’autre qui tolère les signes d’appartenance religieuse. Nous en discuterons avec l’historien Jean-Luc Pouthier, fondateur du Cefrelco, le Centre d'étude du fait religieux contemporain.
 
Et en cette fin des vacances de la Toussaint, nous irons prendre des nouvelles des Deux Alpes. Car il y a dû avoir de nombreux déçus ! La station ouvre habituellement son glacier aux skieurs pour les vacances, mais pas cette année faute de neige. Une première depuis 40 ans.