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Marine Le Pen et Emmanuel Macron auprès des salariés de Whirlpool
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Marine Le Pen et Emmanuel Macron auprès des salariés de Whirlpool

Un article rédigé par Christian Vadon, Valérie-Anne Maitre - RCF,  -  Modifié le 26 avril 2017
Alors qu'Emmanuel Macron rencontrait les syndicats de Whirlpool à la CCI d'Amiens, Marine Le Pen s'est invitée à l’improviste au même moment sur le parking de l’usine.
RCF - Marine Le Pen et Emmanuel Macron RCF - Marine Le Pen et Emmanuel Macron

Ce sera sans doute l’image  forte de l’entre-deux-tours. Alors qu'Emmanuel Macron rencontrait ce mercredi 26 avril 2017,  les syndicats de Whirlpool à la Chambre de commerce et d'industrie d'Amiens, Marine Le Pen s'est invitée à l’improviste au même moment sur le parking de l’usine au contact des salariés. Usine qui doit être délocalisée en 2018 en Pologne.
 

"La réponse à ce qui vous arrive ça n'est pas de fermer les frontières"

Que ce soit devant l'intersyndicale puis devant la presse, enfin devant les salariés, Emmanuel Macron, s'exprimant sur le plan social qui touche le site, il a indiqué qu’il y aura toujours des entreprises qui se comportent mal et qu’il faut être dur avec elles et qu’il prendrait toutes ses responsabilités sur le plan social. "Je reviendrai rendre des comptes". Le candidat d'En Marche ! dit préférer une démarche pragmatique reposant sur le dialogue social plutôt que sur une nationalisation. Et de rappeler qu'il avait réussi la montée de l'Etat au capital de PSA parce qu'il y avait un projet d'entreprise.
Mais Emmanuel Macron a aussi ajouté qu'il n'était pas venu faire de fausses promesses, de la démagogie ou instrumentaliser la détresse des ouvriers. Et d’affirmer que la fermeture des frontières était une promesse mensongère.
 

"Une usine sous protection temporaire, via une prise de participation de l'Etat"

De son côté Marine Le Pen, s'est défendue de faire un coup médiatique tout en tenant à montrer l’image d’une candidate au côté de salariés. La candidate du Front national s’est engagée à sauver le site en le mettant "sous protection temporaire, via une prise de participation de l'Etat si nécessaire". Elle a précisé que si le groupe persistait à vouloir partir, l'Etat mettrait toute son énergie à trouver des repreneurs industriels sérieux. Marine Le Pen a fustigé l'ancien ministre de l'Economie le décrivant comme du côté de l'oligarchie, du côté du Medef qui a appelé à voter pour lui.

 

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