Les piliers de la biodiversité
Pour agir en faveur de la biodiversité, Arnaud Greth, le président et fondateur de l’association Noé, détaille ses piliers pour agir en faveur de la biodiversité. Parmi eux, "sauver les espèces menacées comme les éléphants, protéger les parcs nationaux, laisser des espaces sauvages ; restaurer, c'est-à-dire replanter et reconnecter l’homme à la nature". François Letourneux, président d’honneur du Comité français de l’UICN et président de la Fête de la Nature, explique que la biodiversité représente "l’ensemble du monde vivant qui nous entoure, chaque être vivant est dépendant des autres et il ne faut pas oublier que l’homme fait partie de la biodiversité". Un enjeu crucial puisque Arnaud Greth affirme que l’on vit "une crise du vivant inédite, elle est le défi majeur du 21e siècle".
Se reconnecter à la nature
Alors que la grande majorité de la population française vit en ville, l’un des enjeux de la protection de la biodiversité est la sensibilisation à la nature. C’est d’ailleurs l’un des piliers de l’action de l’association Noé. François Letourneux préside, dans cette dynamique la Fête de la Nature, une journée au cours de laquelle plus d’un millions de personnes dans le pays découvrent par petits groupes des espaces de nature proches de chez eux. Le président d’honneur du comité français de l’UICN explique à ce titre à Elisabeth, auditrice de RCF témoignant de l’éclosion d’orchidées sauvages dans son jardin, qu’elle peut inviter ses voisins à venir découvrir ces dernières. L’association Noé met quant à elle, des ressources pédagogiques sur son site internet pour découvrir la nature, explique son président et fondateur Arnaud Greth.
Agir au quotidien
Après l’éducation vient l’action. Des actions simples sont réalisables au quotidien. Arnaud Greth invite à "laisser de la place à la nature dans son jardin, ne pas en tondre une partie pour laisser la vie se développer". De son côté, François Letourneux affirme que "les jardins sont l’une des médiations les plus importantes". Jean-Marie, un autre auditeur, rappelle que les municipalités accordent des financements pour créer un jardin partagé. Un autre moyen d’action que promeut l’association Noé est la science participative. Chaque citoyen peut, en observant la nature, aider à remplir une base de données que les scientifiques analysent par la suite. Ce travail permet d’aider ces derniers en leur donnant de la matière, cette dernière leur permettant de suivre les tendances de la biodiversité. De manière plus globale, nos comportements quotidiens ont un impact, explique Arnaud Greth, "il faut consommer moins mais mieux pour abaisser la pression sur la nature".