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Les enjeux du plan de relance européen
Présentée par Melchior Gormand, Etienne Pépin UA-149663

© martaposemuckel de pixabay
Le 21 juillet dernier les chefs d'État européens s'accordaient autour d'un plan exceptionnel de 750 milliards d'euros, quels en sont les enjeux ?
Un moyen de s'unir davantage
Une crise économique et sociale frappe de plein fouet l'Europe à cause de la pandémie de Covid-19.
Pourtant, pour Pascale Joannin, directrice générale de la fondation Schuman, "l'Europe se renforce avec les crises".
Initialement l'Europe n'a pas les compétences pour répondre à une crise sanitaire telle. Malgré une "coordination pas toujours évidente", les États ont vite réalisé "qu'il y avait du sens à faire quelque chose au niveau européen" notamment avec la recherche sur le vaccin.
Edouard Simon, directeur de recherche à l'IRIS, continue dans ce sens en ajoutant que " le niveau européen est le bon niveau pour construire une autonomie au niveau mondial, y compris dans le domaine industriel".
Les pays les plus touchés seront prioritaires dans ce plan de relance.
Malgré tout, ils devront respecter certains critères pour pouvoir bénéficier de cette aide.
Les objectifs principaux de ce plan de relance sont : la croissance, la création d'emplois, la résilience sociale, sans oublier la transition énergétique et numérique.
Une grande première pour l'Europe
Pour Edouard Simon, ce plan de relance commun est "une rupture" dans l'histoire européenne.
Pour lui il est encore trop tôt pour parler de "moment hamiltonien de l'Europe" en référence aux États-Unis qui, en s'endettant ensemble, se sont définitivement unis.
Il ajoute qu'il y a également une rupture dans la répartition du budget prévu qui, pour la première fois, ne sera pas "basée sur le PIB" mais sur le besoin des pays.
Pascale Joannin, rappelle "qu'on double le budget européen" avec ce plan de relance, ce qui est également une grande première.
La Hongrie et la Pologne sont les seuls États membre à mettre leur véto sur le plan de relance, refusant que le versement soit conditionné au respect de l'État de droit.
Cette émission a été réalisée avec le soutien de la Commission Européenne
Invités
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Edouard Simon, directeur de recherche à l'IRIS, docteur en droit européen
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Pascale Joannin, directrice générale de la Fondation Robert Schuman
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