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Un an après l'appel du pape en faveur des migrants, le regard et le cœur des chrétiens a changé
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Un an après l'appel du pape en faveur des migrants, le regard et le cœur des chrétiens a changé

Un article rédigé par RCF - RCF,  -  Modifié le 5 septembre 2016
Le 6 septembre 2015, le pape François demandait à chaque paroisse d'accueillir une famille de réfugiés. Un an plus tard, qu'en est-il de cet appel ? C'est la série RCF de la semaine.

Il y a un an, le 2 septembre 2015, la photo du petit Aylan, 3 ans, échoué sur une plage turque, choquait la planète. Quelques jours plus tard, le 6 septembre, le pape François lançait un appel. Le Saint-Père demandait "que chaque paroisse, chaque communauté religieuse, chaque monastère, chaque sanctuaire d’Europe accueille une famille" de réfugiés. Un an après, quels changements ont été engendrés par le souhait de ce "geste concret" ? Toute la semaine dans le journal de 7H30, RCF propose une série pour témoigner des initiatives ou des évolutions qui ont émergé depuis l'appel du pape François. Début lundi avec le récit d'Annie Bigot, responsable pastorale des migrants dans la Sarthe. Elle répond à Auberi Maitrot, de RCF Le Mans. 

Un appel qui a servi de déclic

Annie Bigot précise d'abord l'effervescence des jours qui ont suivi l'appel du pape François. "Il y a eu une cinquantaine d'appels téléphoniques de la part des chrétiens du diocèse du Mans", explique-t-elle. "Ils ont proposé des couvertures, des chambres dans leur famille, des vêtements, certains voulaient aussi nous aider à accueillir les réfugiés", poursuit la responsable pastorale. Pour elle, "l'appel de François a servi de déclic pour les personnes qui avaient envie de rendre service et améliorer le sort des migrants".

Le changement qui a accompagné l'appel du souverain pontife a-t-il perduré dans le temps ? Oui, selon Annie Bigot. "Un an après, le regard et le cœur des chrétiens de ce diocèse a été changé", approuve-t-elle. Elle poursuit : "J'ai de nouveaux bénévoles, des congrégations religieuses ont aussi mis à disposition un petit logement." Annie Bigot ajoute : "Trois paroisses ont également fait place à des migrants soit dans le presbytère où habite le curé, soit dans un presbytère vide, soit dans un petit logement mais avec une prise en charge totale."

Le témoignage d'Annie Bigot


 

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