20 000 chrétiens réunis lors de la Marche pour Jésus à Paris

Rendez-vous avait été donné sur le parvis du Trocadéro à Paris, à 13h samedi 25 mai. 20 000 personnes ont répondu à cet appel et ont marché pour Jésus. C'est la "Fédération pour la Marche pour Jésus France" (MPJ) qui a organisé cet événement d'inspiration évangélique, à l'image de la première marche pour le Christ organisée à Londres en 1987.

La fédération MPJ est une structure nationale qui fixe la date de la manifestation annuelle et organise la communication autour de l'évènement. En local, dans plusieurs villes de France métropolitaine et de l'Outre-mer, des comités se font le relais de cette organisation. Pour le pasteur André Raoilison, le président du bureau de la fédération MPJ France et vice-président du comité MPJ Paris, la forte mobilisation, des jeunes notamment, illustre "un succès" de la marche.
 

Pourquoi une marche pour Jésus ?

Le but de cette marche est d'évangéliser. Mais pour l'organisateur André Raoilision "La marche n'appartient à personne, c'est un mouvement de l'esprit de Dieu."

Celui qui est aussi pasteur explique que la forte influence de la marche est essentiellement dû à la demande d'unité, "c'est la vision que Dieu nous a donnée qui a permis de rassembler autant de personnes, c'est autour de ça qu'il nous a permis de rassembler autant de monde."

La marche a attiré des personnalités : La présence samedi d'influenceurs tels que la tik-tokeuse évangélique Johanna Exbrayat ou le youtubeur frère Paul-Adrien pourrait expliquer la forte mobilisation des jeunes. Il y a avait aussi Glorious et Hillsong Paris, deux groupes de pop- louange.
 

Un appel à l'unité des chrétiens

L'un des mots d'ordre de cette Marche pour Jésus était l'unité des chrétiens autour du Christ. Selon André Raoilison, président de la fédération MPJ France, "L'Église fonctionne dans l'unité et dans la relation avec Dieu. J'ai vu plusieurs photos de prêtres catholiques qui sont venus marcher avec nous."

C'est aussi une question de dialogue, "on ne cherche pas l'unité doctrinale" témoigne André Raoilison, "je suis pasteur à Boulogne, on a des réunions œcuméniques et les églises se retrouvent dans cette marche."