Les commémorations du D-Day se déroulent en ce moment en Normandie. La cérémonie internationale sur la plage d’Omaha réunit plus d’une vingtaine de chefs d’État. Un couple de Beauzac participe, lui, à plusieurs cérémonies et reconstitutions.
Les hommages se multiplient à l’occasion du 80ème anniversaire du débarquement. La cérémonie internationale vient de réunir une vingtaine de chefs d’État et des milliers de personnes. Normand aujourd’hui installé à Beauzac en Haute-Loire, Alan Blondeau explique cet engouement : « le 06 juin, le jour ne se lève pas pareil ». Ce matin-là, en 1944, les Alliés débarquent en Normandie pour libérer la France occupée par l’Allemagne nazie. La suite appartient à l’Histoire.
Pour ne pas oublier le sacrifice de milliers de soldats morts pour la liberté, Alan Blondeau et son épouse participent régulièrement à des cérémonies d’hommage du D-Day. Cette année, il est de retour en Normandie pendant plusieurs jours. Il va participer à différentes « commémorations et hommages ».
Passionné de cette époque, il est devenu au fil des années un reconstitueur. Il possède plusieurs objets témoins du débarquement et de la Seconde Guerre Mondiale. Parmi eux, une Jeep « Willys de 1941 ». C’est avec elle qu’il vient d’effectuer le long voyage depuis la Haute-Loire jusqu’aux plages du débarquement. Aujourd’hui, il s’est rendu « sur la plage d’Utah », l’une des deux plages où les Américains ont débarqué il y a 80 ans.
Cet engagement, Alan Blondeau le fait surtout pour les jeunes. Il souhaite transmettre « cette passion qui nous anime ». Attention, il tient à préciser « la guerre n’est pas un jeu, on veut vraiment rendre hommage » à tous les soldats morts lors de l’opération Overlord. Des commémorations importantes cette année, compte tenu « du contexte international » précise le néo-altiligérien. D’ailleurs, preuve de cette symbolique, le président ukrainien Volodymyr Zelensky était présent à la cérémonie internationale. Mais pas Vladimir Poutine.
Ne pas participer aux hommages des 80 ans du débarquement était impensable pour lui. « On milite pour faire vivre ces commémorations ». Surtout auprès des scolaires. À son retour, il a été invité par le rectorat à faire plusieurs interventions dans les écoles pour parler du débarquement et présenter certains objets d’époque.
RCF est une radio associative et professionnelle.
Pour préserver la qualité de ses programmes et son indépendance, RCF compte sur la mobilisation de tous ses auditeurs. Vous aussi participez à son financement !