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A Notre-Dame de la Garde, la joie de la rencontre

RCF,  - Modifié le 19 juillet 2018
Jean-Claude Gaudin, maire de Marseille et le père Olivier Spinosa, recteur du sanctuaire Notre Dame de la Garde, s'entretiennent à l'ombre de ce lieu qui attire les visiteurs les plus divers
Bertrand Lachanat / RCF - Table ronde RCF avec Jean-Claude Gaudin, maire de Marseille et le père Spinosa, recteur de la basilique Notre Dame de la Garde et Anne KerleoBertrand Lachanat / RCF - Table ronde RCF avec Jean-Claude Gaudin, maire de Marseille et le père Spinosa, recteur de la basilique Notre Dame de la Garde et Anne Kerleo

Jean-Claude Gaudin, maire de Marseille, et le père Spinosa, confient dans cette interview leur attachement à la Bonne Mère. Pour ce dernier, Notre Dame de la Garde est un lieu de joie, où la joie se partage avec d’autres, joie de la foi et joie d’être Marseillais. Quant au maire de Marseille, il rappelle que Notre-Dame de la Garde est un lieu magnifique de spiritualité mais c’est aussi un lieu qui appartient à tous les Marseillais. Lui-même y vient depuis son enfance. « C’est le monument le plus symbolique de Marseille ! »

Une histoire ancienne 

Ce lieu emblématique a une histoire ancienne, depuis qu’un prêtre, il y a des siècles déjà, venait prier là comme ermite pour se confier à la Sainte Vierge. Plus tard, François Ier utilisa la colline comme fort militaire pour « garder » la ville, d’où ce nom de ND de la Garde. Jusqu’à ce que Saint Eugène de Mazenod, encouragé par Napoléon III, décida d’élever à la place de la petite chapelle de la Garde une basilique dédiée à la Vierge Marie.

Lieu de rencontre, où se croisent les touristes, les pèlerins, mais aussi des hommes et des femmes de toutes religions, Notre Dame de la Garde est un des visages cosmopolites de Marseille. Une diversité valorisée aussi par une initiative de la mairie de Marseille, Marseille Espérance, qui réunit, à l’occasion d’événements graves, les représentants de toutes les religions présentes dans la ville, qui font une déclaration commune et s’engagent pour la paix.

La Bonne Mère

Comment prendre en compte cette population diversifiée qui constitue Marseille et monte à la Bonne Mère avec des motivations très différentes ? Se mettre à l’école de Marie, qui témoigne de la « grâce de la rencontre », que l’on contemple notamment dans l’Evangile de la Visitation. « Ce qui est important ici, raconte le père Spinosa, c’est donc de permettre à chacun de vivre ici une rencontre, rencontre avec le Seigneur par la Vierge Marie, mais rencontre entre toutes les personnes, pèlerins, fidèles marseillais qui viennent à la messe ou à l’adoration du Saint Sacrement, touristes, croisiéristes. « On vient ici quand on a besoin de prendre de la hauteur sur sa vie, et nous, prêtres, sœurs qui faisons vivre ce lieu, nous avons à cœur d’aller à la rencontre de  tous ces gens pour leur témoigner de notre joie de croire ! »

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