"Nous sommes au sommet de l’année pour les chrétiens. On est face au mur en ce moment, dans nos sociétés. La Semaine sainte est une manière de se replonger dans l’essentiel" explique âle père Nicolas Rousselot, jésuite, chapelain de l’église Saint Ignace
L’église Saint Ignace, on ne la voit pas depuis la rue. Mais à l’intérieur, elle parait immense. "Elle a une grande histoire. Elle est née en 1855. Elle a une histoire mouvementée. Nous avons été chassés au moins quatre fois de Paris. A chaque fois nous sommes revenus. Dès le début, elle était en dehors de la voie publique, l’évêque de Paris d’alors se méfiait des jésuites. Il nous a demandé de rester discrets. Cette discrétion est restée" ajoute-t-il.
"C’est un chanoine du Mans, qui est devenu jésuite, qui a voulu reprendre la configuration de la cathédrale du Mans. […] C’est une église de congrégation. Depuis presque le début, c’est une église où l’on confesse beaucoup, où l’on accueille beaucoup. C’est une église de l’écoute. C’est un lieu retiré mais fréquenté par beaucoup" lance Nicolas Rousselot.
"Ces jours saints sont précédés des 40 jours du Carême. Il est certain que pour la plupart d’entre nous, nous sommes au désert. Nous sommes dans un Carême forcé depuis plus d’un an, et on attend autre chose. Si les gens sont sur ON, il va se passer quelque chose" conclut-il.
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