Après le décès de Michel Joubert, début septembre, les élus de l’Agglomération du Puy-en-Velay étaient réunis ce lundi soir pour élire un nouveau président à la tête de la collectivité. Sans surprise, le maire de la cité ponote, Michel Chapuis, a été élu.
Un scrutin sans grande surprise. Et une élection rapidement menée. Les 96 élus de l’Agglomération étaient amenés à élire un nouveau président et un nouvel exécutif. Deux candidats au poste de président : Laurent Johanny, conseiller d’opposition à la ville du Puy-en-Velay, et donc Michel Chapuis, le maire du Puy-en-Velay. Depuis une semaine, son nom est cité comme LE candidat unique de la majorité. Une manière de montrer l’unité de la collectivité dans un moment forcément compliqué. Surtout avec la situation des finances.
Le suspense a été de courte durée. Le maire du Puy-en-Velay, Michel Chapuis, a été élu avec 73 voix sur 96 possibles. Dans sa profession de foi, il a rappelé son envie « d’assurer une transition sereine » après la disparition de Michel Joubert. De plus, il souhaite « poursuivre le travail engagé, surtout dans cette situation délicate ». Enfin, le maire du Puy-en-Velay assure vouloir « rester concentré sur nos priorités ».
En plus de son poste à la mairie du Puy-en-Velay et de la vice-présidence du département, l’élu ponot occupe désormais une fonction supplémentaire. « C’est un très mauvais signal », argue Laurent Johanny, élu d’opposition et donc battu à la présidence. D’ailleurs, à la mi-journée, il ne se faisait « pas d’illusions » sur l’avenir de sa candidature. Néanmoins, il dénonce « une concentration du pouvoir » dans les mains du maire du Puy-en-Velay. Et aussi une rupture, la coutume voulant que le locataire du fauteuil de la mairie ponote ne soit pas à la tête de l’Agglomération.
Dans sa profession de foi, Michel Chapuis a expliqué son cap pour le reste du mandat. Face aux enjeux financiers, il veut assurer « une gestion rigoureuse de nos finances tout en poursuivant les investissements ». Un seul objectif : que la situation financière de la collectivité soit « saine en 2026 ». D’ailleurs, le nouveau président de l’Agglomération l’affirme : « Je ne serai pas candidat à ce poste en 2026, mais cela ne veut pas dire que je ne serai pas candidat à la mairie ».
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