Combattre les clichés sur la santé mentale
En partenariat avec Fondation Falret
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Après des mois de retard, les Assises de la pédiatrie avaient lieu ce vendredi. Objectif tenter de répondre aux attentes des soignants sur la crise de la pédiatrie. Manque de soignants, difficultés de prise en charge et de suivi sont monnaie courante, en particulier dans le domaine de la santé mentale.
L’alarme remonte en décembre 2022. À l’époque, les pédiatres sont submergés par l’épidémie de bronchiolite dans un contexte de pénurie de soignants. Ils en appellent alors à Emmanuel Macron. C'est finalement avec plusieurs mois de retard que les assises nationales de la pédiatrie ont eu lieu ce vendredi. À cette occasion, le gouvernement devait annoncer plusieurs mesures concernant les professionnels de la santé de l'enfant.
Le mois dernier, la pédiatre Christelle Gras Leguen, et Adrien Taquet, ancien secrétaire d'État à l’enfance et aux familles, avaient remis un rapport avec plusieurs préconisations pour juguler la dégradation continue la santé des enfants : la formation des soignants à la pédiatrie, mais aussi faire de la santé mentale des enfants une priorité.
"La santé mentale des enfants était déjà mauvaise avant le COVID-19 et elle s’est aggravée durant la pandémie" rappelle Adrien Taquet. "Les tentatives de suicide sont en augmentation notamment chez les jeunes filles. Par ailleurs dans les services de pédopsychiatrie, on observe un phénomène nouveau avec des enfants de plus en plus jeunes 10-11 ans suivis pour des tentatives de suicide" ajoute-t-il. Actuellement, 1,6 million d’enfants et d’adolescents souffrent de problèmes psychiques, la moitié seulement sont suivis.
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