L'armée israélienne aurait déjà dû se retirer du sud-Liban après l'accord de cessez-le-feu trouvé en novembre 2024. Pourtant le Tsahal a ouvert le feu sur des civils ce week-end, causant la mort de 22 libanais. Explications.
Des habitants du sud du Liban ont tenté de retourner dans leurs villages encore occupés par l’armée Israélienne cessée achever son retrait du Liban ce dimanche. Les troupes de l'État hébreu ont ouvert le feu. Conséquences : 22 morts 124 blessés.
La présence illégale des troupes israéliennes a provoqué l’exaspération des habitants qui ont voulu retrouver leurs maisons. Le président français Emmanuel Macron a demandé au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, de « retirer ses forces encore présentes au Liban ». L'armée israélienne aurait dû achever son retrait ce dimanche mais Israël avait affirmé l'avant-veille que le Liban n'avait pas respecté « totalement » ses engagements et précisé que son retrait se poursuivrait au-delà du délai prévu. Dans la foulée les Etats Unis ont annoncé que l’accord de cessez-le-feu a été prolongé jusqu'au 18 février.
L'ONU appelle à la prudence dans la région et estime que les conditions pour permettre le retour au Liban des habitants frontaliers ne sont « pas encore réunies ». La FINUL, force tampon de l'ONU au sud-Liban, avait notamment été prise pour cible par des tirs israéliens
Le président libanais Joseph Aoun invite donc les habitants à faire preuve de « sang-froid ». Il s'agit de l'évènement le plus grave depuis l'élection du nouveau président libanais.
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