"Le Magnifique" a tiré sa révérence, à l'âge de 88 ans. La France rend un hommage national à Jean-Paul Belmondo lors d’une cérémonie aux Invalides. Retour sur l’homme, ses films, et sa famille en compagnie de Laurent Bourdon, auteur de la biographie "Définitivement Belmondo" (éd. Larousse, 2017).
"Il s’est adressé à des publics assez larges, il était proche des gens, il acceptait volontiers qu’on vienne lui parler dans la rue. C’est ce qui fait que Belmondo reste dans l’esprit du grand public, même si la jeune génération le connaît moins", explique Laurent Bourdon.
Pourtant, sa route vers le théâtre ou le 7ème art n’était pas tracée d'avance. Né le 9 avril 1933 à Neuilly-sur-Seine d'une mère artiste-peintre, Madeleine Rainaud-Richard et d'un père sculpteur de renom, Paul Belmondo, Jean-Paul aimait surtout le sport et surtout la boxe qu’il a pratiquée en tant que professionnel. Son entrée au conservatoire fut difficile, sa première tentative fut un échec. “Un des ses professeur expliquera quelques années plus tard qu’il était passé à côté de Jean-Paul Belmondo et de sa modernité... Un jeu qui allait révolutionner le cinéma !”
Le comédien a connu de nombreuses histoires d'amour tout au long de sa vie. Il ne sera marié qu'à deux reprises : une première fois avec Élodie Constantin en 1959 puis finalement avec Natty Tardivel en 2002.
Si l’on connaît son parcours cinématographique, c’est aussi au service des autres comédiens, qu’il s’est engagé en étant Président du syndicat français des acteurs CGT de 1963 à 1966 pour défendre les acteurs les plus modestes et leur permettre de vivre de leur art tout au long de l’année.
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