Nous sommes le 8 mars, Journée Internationale des Femmes. Elle commence au début du XXe siècle : les femmes socialistes décident de célébrer une journée des femmes. Leur but était de contrecarrer les féministes qui étaient considérées comme des bourgeoises. Puis, le 8 mars 1917, a lieu à Saint-Pétersbourg une manifestation des femmes pour l’obtention de plus de pain. L’événement accélère la chute du régime. Pour rendre hommage à cet épisode Lénine inaugure une journée des femmes le 8 mars 1921. Après 1945, la Journée des femmes est officiellement célébrée dans tous les pays socialistes, où elle tient lieu de fête des mères. En 1977, l’ONU proclame une journée pour les droits des femmes, le 8 mars. La France l’adopte en 1982.
Les droits des femmes ont fait beaucoup de progrès depuis le début du XXe siècle, avec le droit de vote en 1945, la possibilité de gérer ses biens ou d’exercer un métier sans l’accord de son mari, l’autorité parentale conjointe, la suppression de la notion de chef de famille, l’égalité devant l’emploi, les nombreux textes sur la protection contre les violences sexuelles et sexistes ou pour l’égalité d’accès aux responsabilités.
Il est bon et utile de consacrer un jour pour rappeler tous ces progrès. Malheureusement, toutes les lois qui facilitent les ruptures conjugales ou l’arrêt de la grossesse et qui contribuent à meurtrir les familles sont assimilées à des progrès pour les femmes et sont aussi célébrées ce même jour.
Les femmes ne sont pas les victimes d’un soi-disant patriarcat mais sont des personnes fortes, souvent douées pour créer de la relation, engagées pour leur famille et leur entourage, pleines de créativité, capables de courage, de ténacité et d’humilité, portant une parole de bon sens et aspirant à se tenir aux côtés des hommes - le leur, d’abord- dans une relation équilibrée et respectueuse.
De nombreuses femmes illustrent cela et pourraient être davantage mises à l’honneur : Marie Curie, Geneviève Anthonioz-de Gaulle, Elisabeth de Miribel, Geneviève de Galard, Joséphine Baker, Etty Hillesum, Maria Montessori, Sœur Emmanuelle, la jeune Malala, et tant d’autres…. Alors, bonne fête à toutes les femmes, sentinelles de la vie et de l’invisible !
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