Que va devenir le troupeau de bovins d'Eric Forestier, éleveur à Saint-Laurent dans le pays rochois, après la détection d'un cas de brucellose dans son cheptel de 219 vaches ? Comment éviter que la maladie ne se propage, et touche l'être humain, comme cela avait pu être le cas en 2012 au Grand-Bornand ? Enquête.
L'abattage du troupeau entier aura bien lieu ! Mais après Noël, au premier semestre 2022. L'Etat souhaite temporiser. Et le dossier est brûlant. Des voix s'élèvent pour faire évoluer la réglementation. La loi n'a pas changé depuis 2008. Un cas identifié de brucellose dans un troupeau, c'est l'ensemble du cheptel qui doit être abattu. Coralie Amar, vétérinaire au Petit-Bornand, est persuadée que la bactérie a évolué. Elle serait moins contagieuse.
La balle est dans le camp de l'Etat. L'Agence Nationale de Sécurité Sanitaire a rendu ses préconisations, pour la gestion de la brucellose dans le Bargy. Le préfet pencherait pour la solution intermédiaire. Conserver une partie saine du cheptel, et abattre le reste. Le sénateur centriste de Haute-Savoie Loïc Hervé penche pour la version radicale. Abattre l'ensemble des bouquetins du Bargy.
Le parlementaire Loïc Hervé a envoyé un courrier à Emmanuel Macron, pour lui demander de prendre position.
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