Cathédrale Saint-Pierre à Vannes : la dernière phase des travaux est lancée
La cathédrale Saint-Pierre de Vannes poursuit sa métamorphose avec le lancement de sa deuxième et dernière phase de rénovation. Ce chantier ambitieux, sur deux années, vise à rendre sa splendeur à cet édifice emblématique du patrimoine breton. Un projet mêlant savoir-faire traditionnel et innovations techniques afin de préserver l’histoire tout en préparant l’avenir. En quoi consiste cette dernière étape ? Eléments de réponse avec Suzanne Lemardelé, conservatrice du patrimoine à la Direction régionale des affaires culturelles de Bretagne.
La cathédrale mise à nue en attendant les échafaudages ©RCFAlors que la première phase avait pour objectif de rendre au chœur de la cathédrale de Vannes (Morbihan) sa clarté d'origine, cette dernière étape, concentre ses efforts sur la restauration de la nef, des chapelles latérales et de divers objets d’art (orgue, autel, ...).
Ces deux ans de rénovation représentent un coût de 3,6 millions d’euros et sont "intégralement pris en charge par l’Etat dans le cadre du plan de relance pour les bâtiments publics", explique Suzanne Lemardelé, conservatrice du patrimoine à la direction régionale des affaires culturelles (DRAC), présente lors de la présentation du projet, jeudi 14 janvier 2025.
Les travaux incluent "le nettoyage et le renforcement des pierres, le rejointoiement au badigeon de chaux ainsi que l’enduit des voûtes" qui sera refait en cohérence avec l’ensemble du bâtiment. Dans un second temps, une opération d'accessibilité pou les personnes à mobilité réduite sera menée sur le versant ouest, concernant la chapelle axiale.
A monument exceptionnel, besoins exceptionnels
Cette deuxième phase de travaux implique une articulation particulière entre le clergé, les artisans et architectes en charge du projet. Elle sollicite en tout huit corps de métier différents et pas moins de sept entreprises. En effet, des techniques pointues, telles que "le brossage des pierres à sec et la préservation des objets d’art", précise la conservatrice du patrimoine, sont nécessaires pour une rénovation fidèle de ce monument historique.
Fermée au culte depuis le 6 janvier, la cathédrale se met à nu pour accueillir des échafaudages de tailles et des artisans soucieux de préserver le patrimoine. Des visites seront proposées dans l'année au public. Un tunnel sous échafaudages rendra possible un accès limité au chœur et aux transepts d'ores-et-déjà restaurés.
La cathédrale mise à nue en attendant les échafaudages ©RCF
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