Une date unique pour Pâques, le pape François au Jubilé des médias, décès de l'archevêque de l'Église orthodoxe d’Albanie Anastasios... Ce qu'il ne fallait pas manquer dans l'actualité chrétienne du lundi 27 janvier 2025.
A la veille de la commémoration des 80 ans de la libération du camp d'Auschwitz-Birkenau, le pape a invité les fidèles à ne pas « oublier ou nier » les horreurs de l'Holocauste. L'horreur de l'extermination de millions de personnes juives et d'autres religions dans ces années ne peut être ni oubliée ni niée». Il a invité le monde entier à « collaborer pour affaiblir la plaie de l'antisémitisme, ainsi que de toute force de discrimination et de persécution religieuse ».
Cette fête religieuse est célébrée souvent à des dates différentes en fonction des calendriers religieux utilisés. Samedi lors de la messe concluant la semaine de prière pour l’unité des chrétiens, le pape a déclaré que « L'Eglise catholique était disposée à accepter la date que tous veulent, une date de l'unité ».
Il s’est aussi adressé à 9000 acteurs du monde des médias samedi à l’occasion du Jubilé de la Communication. Le pape a demandé la libération de tous les journalistes "injustement emprisonnés". Il a assuré que « la liberté des journalistes est la liberté de chacun d'entre nous ». François a encouragé les journalistes à témoigner avec courage et à raconter « des récits d’espérance ».
Juste avant cette rencontre, la Fédération des médias catholiques a rassemblé à Rome environ 120 journalistes et communicants français pour réfléchir sur l’avenir de leurs médias et leur singularité.
Le Pape François a également rencontré samedi les recteurs des séminaires majeurs et propédeutiques de France. Avec eux, il a souligné l’importance cruciale de leur rôle dans la formation des futurs prêtres. Le Saint-Père a rappelé que la mission sacerdotale est avant tout un chemin de discernement profond, nécessitant une attention particulière à la diversité des candidats et à la nécessité d’une formation humaine, spirituelle et missionnaire équilibrée.
Anastasios est mort samedi à Athènes à l’âge de 95 ans. Figure de l’orthodoxie mondiale, il était réputé avoir ressuscité l’Église orthodoxe albanaise, interdite sous le régime communiste jusqu’en 1991 et dont il avait pris la tête l’année suivante.
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