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Ce qu'il faut retenir de l'actualité chrétienne ce vendredi 27 septembre 2024

Un article rédigé par Pauline de Torsiac - RCF, le 27 septembre 2024 - Modifié le 27 septembre 2024

Un opéra urbain inquiète l'archevêque de Toulouse, un dernier A-Dieu à Philippine, une découverte étonnante dans une église du Nord... Ce qu'il ne faut pas manquer dans l'actualité chrétienne du vendredi 27 septembre 2024.

L'archevêque de Toulouse s'inquiète d'un spectacle qui « utilisent des symboles sataniques et ésotériques ». ©Pat Batard/Hans LucasL'archevêque de Toulouse s'inquiète d'un spectacle qui « utilisent des symboles sataniques et ésotériques ». ©Pat Batard/Hans Lucas

Le pape François en Belgique

La visite du pape hors de Rome a commencé hier matin, au Luxembourg. Le pape a atterri en milieu de matinée. François a rencontré le Grand Duc et le premier ministre, puis prononcé plusieurs discours. Dans ce pays, le plus riche du continent européen si l'on regarde le PIB par habitant, son premier discours a porté justement sur la responsabilité des nations les plus riches, et la nécessaire coopération avec les pays les plus pauvres. Le pape a aussi évoqué la paix en Europe, et les enjeux de migrations, deux thèmes qui lui sont chers. 

Petit moment insolite après le déjeuner, le cortège pontifical s'est arrêté dans un café. Ce n'était pas prévu dans le programme officiel, mais François est rentré par surprise dans une toute petite boutique pour y boire un espresso, avant de reprendre son chemin. Le premier et dernier souverain pontife à visiter le Luxembourg était le pape Jean-Paul II, en 1985.

Le pape s'est ensuite envolé pour la Belgique. L’avion papal s’est posé peu après 19h à Melsbroek, dans des conditions météorologiques difficiles. Le souverain pontife a été forcé de rester dans son avion, en attendant le passage d'une grosse averse orageuse, rendant délicate l’organisation de sa cérémonie d’accueil. François restera jusqu'à dimanche en Belgique

A Toulouse, l'opéra urbain "La Porte des ténèbres" inquiète l’archevêque

Monseigneur Guy de Kerimel a exprimé des préoccupations concernant les géants d’acier et de bois présentés dans ce spectacle. L’archevêque estime que ces représentations constituent des "menaces ténébreuses" et des symboles de "désespérance". Dans une déclaration, l’archevêque souligne que les représentations artistiques peuvent avoir un impact profond sur la communauté catholique. L’Église encourage des expressions artistiques inspirant l’espoir et la lumière, ajoute-t-il . Mgr Guy de Kerimel a annoncé son intention de "poser un acte spirituel qui protège la ville de Toulouse et le diocèse". Il procédera à la consécration de la ville et du diocèse le 16 octobre à l’église du Sacré-Cœur.

En réponse, François Delarozière, le directeur artistique de La Machine qui produit cet opéra a expliqué que "le spectacle raconte une histoire d’amour, de mort, de vie et d’au-delà, en s’appuyant sur de grands mythes". "Notre intention n’est pas de semer la peur, mais de raconter des histoires universelles qui touchent le cœur des gens", a-t-il ajouté.

Les funérailles de Philippine célébrées le vendredi 27 septembre en la cathédrale Saint-Louis de Versailles

Un dernier A Dieu à la jeune femme de 19 ans dont le corps a été retrouvé samedi dernier au bois de Boulogne. Les initiatives de soutien par la prière se sont multipliées depuis la mort de cette jeune catholique étudiante à Dauphine. À l’initiative des étudiants catholiques de l’aumônerie de Dauphine, une messe a été célébrée jeudi 26 au soir par le père Sébastien Sorgues, aumônier de Dauphine à l’église de Saint-Honoré-d’Eylau. Pour le prêtre, qui s’est confié à nos confrères de La Vie, ce drame fait naître dans le cœur des hommes des émotions, de la tristesse voire de la colère, qu’il ne faut pas "refluer car ils ressortiront d’une manière ou d’une autre, de façon très négative. À l’église, on prend conscience de tout cela. Durant cette messe, nous avons déposé cette douleur, cette colère, cette peur, aux pieds de la croix de Jésus".

Une découverte insolite pour un curé d’une commune du Nord révélée par Ouest France

Le curé de Wambrechies a d’abord cru à un canular en recevant en juillet dernier un appel anonyme. Au bout du fil, l’inconnu lui explique que deux lingots d’or ont été dissimulés derrière une statue de son église. Le curé raccroche et va tout de même vérifier par acquis de conscience. Et là, il retrouve effectivement les deux lingots et un message : « À remettre à la ville, pour les travaux de l’église ». Une heureuse surprise puisque la valeur des lingots est estimée à plus de 150 000 €. Et va permettre d’effectuer les travaux évalués entre 120 000 et 130 000 €.

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