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Clermont-Ferrand : une Saint-Valentin plus écologique c'est possible ?

Un article rédigé par Mehdi Magueur - RCF Puy de Dôme, le 14 février 2022 - Modifié le 10 janvier 2024
Informations localesCéline Coqueblin milite pour des fleurs plus locales

En ce 14 février, vous avez peut-être prévu d’offrir un bouquet de roses à votre moitié. Un geste a priori anodin, qui coûte pourtant cher à notre planète. Explications avec Céline Coqueblin, fleuriste à Clermont-Ferrand. 

 

« Ici nous vendons des fleurs françaises », indique l’atelier fleuriste L’autre Saison, rue Fontgiève« Ici nous vendons des fleurs françaises », indique l’atelier fleuriste L’autre Saison, rue Fontgiève

En pleine heure de pointe, les moteurs vrombissent le long de la rue Fontgiève. C’est ici, dans le centre-ville de Clermont-Ferrand, que L’autre Saison propose ses fleurs « 100% françaises ». Au milieu de bouquets colorés de fleurs séchées, Céline Coqueblin ironise immédiatement« on peut vous parler de la Saint-Valentin en disant à vos auditeurs : dites « je t’aime » avec des mimosas ». Mais cela reviendrait à passer à côté du sujet, selon la fleuriste de L’autre Saison. Dans l’échoppe, on privilégie la « fleur raisonnée ». Les roses, fleurs emblématiques de la fête des amoureux, « proviennent d’Equateur ou d’Ethiopie et ne sont pas soumises aux mêmes règlementations qu’ici en termes de pesticides, en plus de prendre l’avion » nous explique Céline Coqueblin. 

 

Revoir sa manière de consommer les fleurs 

La Saint-Valentin est l’occasion de mettre en lumière une problématique peu connue. « La plupart des fleurs passent par Aalsmeer, le plus grand marché aux fleurs du monde situé aux Pays-Bas. Cela implique de grands hangars et une production très énergivore », soupire la fleuriste. Le commerce propose ainsi des fleurs de saisons à ses clients comme « de la renoncule, de l’anémone et des mimosas » qui viennent du sud de la France. Une fleur plus faible en impact carbone, qui ravit les clients de L’autre Saison selon Céline Coqueblin : « On sait que si les consommateurs sont informés, ils ont une plus forte demande, ce qui va pousser les producteurs et grossistes à peut-être faire les choses différemment ».

Et dans l’attente que davantage de fleuristes se joignent à la cause d’une fleur plus responsable, Céline Coqueblin pointe une lueur d’espoir : « on voit actuellement des jeunes qui se réinstallent en Auvergne et ailleurs dans des petites fermes florales et qui commencent à produire autrement ». De quoi donner des idées pour consommer également de manière différente pour cette Saint-Valentin. 

 

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