Après le suicide de la jeune Lindsay, la question du cyberharcèlement en milieu scolaire reprend de l’ampleur. L’Éducation nationale s’est lancée la mission de trouver des solutions à ce phénomène dramatique qui touche un tiers des élèves français. Déjà, une heure de sensibilisation sur le cyberharcèlement était organisée cette semaine dans tous les collèges de France.
Le Press Club, avec Stéphane Vernay, directeur délégué de Ouest-France à Paris, et Sophie de Ravinel, grand reporter au service politique du Figaro.
Classe de troisième à l’occasion de l’heure de sensibilisation contre le harcèlement à l’école et le cyberharcèlement © Clément Martin / Hans Lucas
Le ministre de l’Éducation nationale, Pap Ndiaye, souhaite rappeler aux 3,4 millions de collégiens français "la responsabilité de chacun" dans la publication de contenus en ligne. De plus en plus souvent, les cas de harcèlement au collège ou au lycée dépassent le cadre scolaire et se poursuivent en ligne. Pour Stéphane Vernay, il faut "limiter l’accès aux réseaux sociaux et l’usage du téléphone portable des jeunes".
"Il y a une banalisation de la violence en ligne", selon le directeur délégué de Ouest France à Paris, qui regrette le "manque d’actions de la part de l’État". C’est pourquoi l’éveil des consciences des collégiens et lycéens par l’information et la prévention est essentiel. Qui plus est, il faut renforcer le corps médical en milieu scolaire, aux yeux de Sophie de Ravinel : "il doit y avoir plus d’infirmières et de médecins à l’école".
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