Lucas Peyre, premier secrétaire de la fédération socialiste du Puy-de-Dôme, soutient le choix de la direction nationale du PS de rompre avec la Nupes.
Les compteurs sont-ils remis à zéro au sein de l’union de la gauche ? La décision du Parti socialiste de voter, tard dans la soirée de mardi, un « moratoire » sur sa participation à l’alliance de la Nupes a ravivé les débats au sein des fédérations socialistes. Et les braises encore fumantes d’un dernier congrès qui avait été l’objet de tensions fortes entre Olivier Faure, réélu d’une courte tête à la tête du PS, et d’autres ténors (Nicolas Mayer-Rossignol, Anne Hidalgo, Carole Delga), moins emballés à l’égard de la Nupes, et de conforter la mainmise de Jean-Luc Mélenchon. Aujourd’hui, faut-il temporiser, ou aller plus loin et couper les relations avec les Insoumis, comme le réclame l’ancien Premier ministre Bernard Cazeneuve ? La Nupes n’ayant été renouvelée en tant qu’alliance électorale ni aux sénatoriales passées ni pour les européennes à venir, elle ne subsisterait donc plus qu’en tant qu’intergroupe à l’Assemblée nationale. Premier secrétaire de la fédération PS du Puy-de-Dôme et conseiller municipal à la Ville de Clermont-Ferrand, Lucas Peyre salue d’abord la décision prise par Olivier Faure, premier secrétaire national. Pour lui, elle ne rompt pas forcément toute opportunité d’union à gauche. A condition de se mettre d’accord rapidement sur des sujets houleux :
La condition sine qua none du rassemblement doit elle passer pour le PS, par un retrait de Jean-Luc Mélenchon ? Certains socialistes ne s’en cachent plus, à l’instar de la députée puydômoise de la deuxième circonscription Christine Pirès-Beaune, interrogée à ce sujet hier à l’Assemblée nationale.
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