Durant 15 jours, l’agglomération de Chambéry et le réseau de transport en commun Synchro ont lancé un défi aux habitants de la Cité des Ducs : cap ou pas cap de se passer complètement de votre voiture ? Anaïs et sa famille ont accepté ce challenge.
Depuis quelques jours, à Cognin, les rituels matinaux ne sont plus les mêmes pour Anaïs et sa famille. “On n’a pas le droit à l’erreur”, rit la jeune femme en terminant d’habiller ses enfants. “Le bus part, ce n’est pas comme la voiture où on peut se permettre d’être en retard de 5 minutes parce qu’on lave les dents un peu plus tard”.
La voiture reste au garage, c’est à pied jusqu’à l’arrêt de bus que la tribu commence sa journée. “Avant, on le prenait des fois, quand la voiture était déjà prise”, explique Louison, l’une des filles d’Anaïs. “C’est rigolo, parfois ça secoue”, confie sa petite sœur, Emy.
Le bus, un manège pour les enfants, un geste en faveur de l’environnement pour les parents. “Depuis que j’ai des enfants qui m’interpellent sur le tri des déchets, la lumière, on y fait plus attention et ça passe par la façon dont on se déplace”, confie Anaïs.
Pour se rendre au travail, la mère de famille ne met qu’une quinzaine de minutes en bus, c’est à peine plus qu’en voiture. Grâce aux transports en commun, plus besoin de chercher une place de parking, plus besoin non plus de s’énerver derrière le volant. “Ça enlève un stress énorme au quotidien”, confirme Anaïs. “C’est vraiment top, c’est un avantage certain au quotidien”.
Le dernier avantage est économique : à Chambéry, comptez 36 € par personne et par mois pour des trajets illimités en bus. Quand elle utilisait sa voiture, Anaïs devait faire un plein d’essence par semaine. À l’heure où le prix du litre flirte, à nouveau, avec les 2 €, les transports en commun représentent une véritable économie financière.
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