Qui a t'il sous la basilique de St Maximin ? Depuis lundi, deux scientifiques du laboratoire Géosciences de l'Université de Paris-Saclay passent le bâtiment et son parvis au radar pour faire une cartographie du sous-sol.
Ils sondent avec deux appareils à ondes électromagnétiques, une sorte de poussette et un autre qui ressemble à un détecteur d'or, le moindre recoin de l'édificie : l'autel, la nef, l'estrade, le choeur sur deux à trois mètres de profondeur.
Leurs radars permettent de cartographier le sous-sol et de distinguer des cavités, des murs, des métaux ou encore des infiltrations d'eaux.
Sur trois journées, l'interieur de la basilique et le parvis et quelques rues attenantes vont être passées au crible.
Une prospection rendue possible par l'association des Amis de la basilique qui se réjouit d'avoir réussi à lancer ces études.
Coût total de cette prospection : 4 000 euros, la moitié financée par l'association et ses adhérents et amis, 1000 euros mis par la mairie de Saint Maximin, et 1 000euros financés par le diocèse de Fréjus Toulon.
Lundi matin au démarrage de l'exploration, le maire Alain Decanis était présent pour se faire expliquer par les deux scientifiques du laboratoire Géosciences, les méthodes utilisées.
Le reportage d'Audrey Souriau.
Des investigations demandées par le service archives du diocèse de Fréjus Toulon qui pense qu'il pourrait y avoir un bâtiment plus ancien sous l'édifice du XIIIe siècle.
L'abbé Stéphane Morin, archiviste du diocèse de Fréjus Toulon
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