L’organisation scientifique Climate Central a publié une simulation de ce que pourrait être Nice sous l’eau d’ici quelques années, si on ne limite pas le réchauffement climatique au maximum.
Une partie des émissions de dioxyde de carbone d'origine humaine restera dans l'atmosphère pendant des centaines d'années. Résultat ? Une augmentation des températures et du niveau de la mer à l'échelle mondiale. Et Nice est en première ligne.
Pour illustrer les différents scénarios possibles, l'organisation scientifique Climate Central a réalisé une simulation en image. On y voit la vieille ville de Nice sous les eaux.
Ces images montrent les niveaux futurs de la mer projetés à la cathédrale Sainte-Réparate de Nice dans plusieurs scénarios différents. Les choix climatiques et énergétiques des prochaines décennies pourraient déterminer la situation d'ici plusieurs années. Différents scénarios de réchauffement sont comparés : de +1,5 ou 2 degrés, les objectifs de l'accord de Paris, à +4 degrés, l'un des scénarios du pire. En passant par 3 degrés, notre trajectoire actuelle.
Les infrastructures seront les principales victimes de l'élévation du niveau de la mer. En première ligne : l'aéroport de Nice. Une partie du tarmac pourrait être noyé d'ici 2050 alors que son extension est toujours en projet.
Même son de cloche pour les plages. Au revoir notre précieuse Promenade des Anglais.
D'ici 2050, les digues des ports de Beaulieu, Monaco, Mandelieu, Saint-Jean-Cap-Ferrat, du Cap d'Ail, et d'Antibes sont également concernés. À Juan-les-Pins, les plagistes ont remarqué qu’ils perdaient chaque année un peu plus de plage. 12 cm depuis 1880 exactement.
À quelques semaines de la COP26 de Glasgow en Écosse, quelle direction prendra la montée des eaux dans le monde ?
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