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Emmanuel Ethis : pour cette rentrée, "ce sont 5 000 élèves de moins dans l'académie en Bretagne"

Un article rédigé par Julie Rolland - RCF Bretagne, le 2 septembre 2024 - Modifié le 3 septembre 2024
GRAND INVITE REGIONALEmmanuel Ethis, recteur de l'académie de Rennes : "ce sont 5 000 élèves de moins en Bretagne"

568 360 élèves bretons vont retrouver cette semaine, leurs écoles, collèges et lycées dans notre région. Un chiffre qui continue de baisser et qui interroge pour les rentrées prochaines dans l'académie de Rennes.

Emmanuel Ethis, recteur de l'académie de Rennes ©Cécile PollartEmmanuel Ethis, recteur de l'académie de Rennes ©Cécile Pollart

Le phénomène n'est pas nouveau mais il s'inscrit dans la durée : la Bretagne perd, de rentrée en rentrée, des élèves.

Cette année, ce sont plus de 5 200 élèves en moins par rapport à septembre 2023. "La baisse démographique touche tous les territoires. L'environnement de Rennes n'est pas touché mais partout ailleurs, la Bretagne connait cette baisse démographique, ce qui n'est pas sans nous interroger", constate Emmanuel Ethis, le recteur de l'académie de Rennes.

La ruralité directement concernée

Et c'est dans la ruralité que les questions sont nombreuses. Pour Emmanuel Ethis, il va falloir notamment repenser l'école de demain dans ces territoires. "On sait très bien que cela peut avoir un impact fort sur les fermetures de classes et sur des démographies où on tient vraiment à ce que le nombre des élèves soient au rendez-vous pour que le sens de la pédagogie prenne toute son importance. Il faut être dans un collectif pour apprendre ensemble", prévient le recteur d'académie.

Réfléchir à l'école de demain

D'où le lancement cette année, d'une réflexion qui va être menée entre collectivités et acteurs de l'éducation nationale. La baisse des effectifs va continuer, et selon Emmanuel Ethis, "notre responsabilité, c'est de ne pas subir cette baisse mais de réfléchir sur ce qu'on peut faire de mieux, connaissant ce contexte. Est ce qu'on est capable de proposer une autre école, plus stimulante, attractive mais qui tienne compte de cette préoccupation. Je voudrais éviter que où l'on soit en Bretagne, on subisse cela. Il faut qu'on anticipe".

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