La Bretagne a le plus bas taux de chômage de France, en plus de profiter d'un emploi qui reste très stable. C'est ce que révèle la nouvelle étude de l'INSEE dédiée à la conjoncture économique de la région au cours du troisième trimestre 2024. Décryptage.
L'INSEE vient de publier sa nouvelle étude sur la conjoncture économique bretonne dédiée au troisième trimestre de l'année 2024. Une enquête qui porte notamment sur la situation de l'emploi, du chômage et des entreprises.
L'emploi salarié en Bretagne stagne, avec 0,1 % d'augmentation au cours de ce trimestre, pour 1 329 500 salariés, dont 314 600 dans le secteur public. Le secteur public qui connaît, par ailleurs, une baisse d'effectifs de 1 800 emplois après n'avoir fait que croître durant sept trimestres consécutifs.
L'intérim poursuit sa régression, perdant 400 emplois avec un rythme moins élevé que lors du trimestre précédent. Ce repli de l'emploi intérimaire représente une baisse de 4,6 % sur l'année 2024. Une contraction qui affecte notamment les secteurs de l'industrie (non agricole), du tertiaire marchand et non marchand et de l'agriculture.
Le chômage en Bretagne est aux alentours des 6 %, ce qui en fait la région française avec le plus bas taux d'inemploi, à égalité avec les Pays de la Loire. Le reste de la France métropolitaine compte 7,2 % de chômeurs en comparaison. Le nombre de demandeurs d'emploi reste de son côté très stable, et les offres proposées par les professionnels à France Travail ont également augmenté de 8,5 % au cours de ce trimestre.
Une situation du chômage qui se maintient malgré une augmentation de 22,2 % des défaillances d'entreprise en un an, principalement dans les secteurs de l'automobile, de l'hôtellerie-restauration et de la construction. Pour nuancer, la région connaît tout de même une augmentation du nombre d'entreprises nouvellement créées au cours de ce trimestre, avec 10 400 nouvelles sociétés enregistrées pendant la période. Au global, l'économie bretonne conserve une grande stabilité.
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