Dans la foulée d’Anne Soupa qui avait fait acte de candidature, sept femmes ont décidé de candidater aujourd’hui à diverses fonctions qui leur sont interdites au sein de l'Église catholique. Mercredi 22 juillet dernier, elles ont chacune remis à la nonciature apostolique de Paris un dossier personnel dans lequel elles exposent leur profession de foi.
Ces sept femmes postulent à des postes différents, tels que curé, diacre, évêque ou encore nonce. Des postes jusqu'à présent, et depuis longtemps, réservés aux hommes. Ces femmes souhaitent faire avancer le débat, très délicat, de la place des femmes au sein de l'Eglise catholique. A noter que toutes ces femmes sont déjà bien engagées au sein de l'Eglise.
"Il ne s’agit pas pour moi de prendre la place, de vouloir le pouvoir des hommes. Il s’agit d’être à côté d’eux pour ouvrir notre Eglise à une parole différente" explique âSylvaine Landrivon, docteur en théologie, revendique une place d’évêque, sur RCF. "Jean-Paul II nous a bien barré la route de toutes les manières possibles. Je ne demande pas une ordination magistériele, qui est interdite. Au 1er siècle, il n’y avait pas de prêtres. Et Jésus n’a ordonné personne" ajoute-t-elle. Cette dernière imagine pour elle un diocèse hors les murs, un e-diocèse.
La date choisie n'est pas un hasard, jour de la Sainte Marie-Madeleine. Dans la Bible, cette dernière est la première à voir Jésus ressuscité. Elle est d'ailleurs nommée "Apôtre des apôtres" par le pape François lui-même. Un collectif baptisée toutes apôtres a aussi vu le jour pour porter les demandes de ces femmes :" Toutes Apôtres !".
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