Trente mille personnes sont attendues dimanche à Paris à l’occasion de la Marche pour la Vie. Cette association organise chaque année depuis 30 ans une manifestation en vue de rappeler la dignité et la valeur de chaque vie humaine.
Trente mille personnes sont attendues dimanche à Paris à l’occasion de la Marche pour la Vie. Cette association organise chaque année depuis 30 ans une manifestation en vue de rappeler la dignité et la valeur de chaque vie humaine.
Dans le viseur des participants, cette année, la loi qui prévoit d’inscrire l’IVG dans la constitution et le projet de loi sur la légalisation de l’euthanasie ou du suicide assisté. La présidente des Associations familiales catholiques sera dans le cortège Pascale Morinière. " Si les thématiques du début et de la fin de vie sont reprises à l'occasion de la marche c'est parce qu'il y a une moins bonne compréhension de ce qu'est la dignité de la personne. Quoiqu'il arrive, quelque soit l'état de santé d'un tout petit ou d'un grand malade dans les derniers temps de sa vie, la dignité de la personne est toujours la même. On ne peut pas se résoudre à ce que l'on inscrive l'euthanasie dans la loi", ajoute t'elle.
Lors de sa conférence de presse mardi à l’Elysée, Emmanuel Macron a au estimé que la constitutionnalisation de l’IVG et le projet de loi « fin de vie » sont « des réformes de progrès », qui accompagnent « une société qui change ». Pascale Morinière, estime pour sa part que "l'interdit de tuer c'est la marque de toutes les sociétés démocratiques modernes, on le voit avec la suppression de la peine de mort en 1981 en France. La peine de mort perdure dans certains pays que nous considérons comme moins évolué".
"C'est un retour en arrière. On parle beaucoup de l'ensauvagement de la société. L'ensauvagement n'est pas que dans les rues il est aussi dans les textes de loi quand ces textes ne protègent pas le plus petit et le plus faible".
A l’occasion de la Journée mondiale du malade, le 11 février prochain, le pape François a publié un texte dans lequel il met en garde contre la "culture du rejet" imprégnant "certains choix politiques" qui "ne mettent pas au centre la dignité de la personne humaine et ses besoins".
Le président de la Conférence des évêques de France (CEF) Eric de Moulins-Beaufort a souligné lundi lors de ces voeux, "l'enjeu immense" qu'abordera la loi attendue sur la fin de vie. "Nous sommes convaincus que notre pays pourrait faire émerger une manière plus humaine, plus fraternelle, que plusieurs de ses voisins, d'accompagner les personnes en fin de vie ou atteintes de maladies incurables, et aider chacune et chacun à garder le goût de vivre plutôt que se laisser attirer pour 'un certain goût pour la mort", a-t-il ajouté.
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