Cette semaine aurait pu être un temps suspendu entre deux présidences. Elle s'est pourtant révélée riche en actualité. Ce fut ainsi un vrai moment de forte activité politique. Un temps de latence qui est finalement devenu dans les faits un entre-deux élections, la présidentielle, et les législatives.
À peine le premier rôle attribué, la course aux places a commencé. C'est en tout cas ce qu'explique Michel Urvoy dans le quotidien Ouest-France, davantage habitué aux courses au large plutôt quà celles des législatives. Une course dans laquelle le pathétique n’a pas été absent tant les Français ont pu assister à des gesticulations en tous sens pour goûter à la bonne soupe et à la lumière du nouvel élu.
Une course dans laquelle l’intelligence politique et l’art de la négociation ont egalement brillé. Après ses premiers pas dans la cours du Louvre, les derniers mètres jusqu’au palais de l’Elysee n’ont pas été de tout repos pour le nouveau président mais Emmanuel Macron a montré qu’il maîtrisait parfaitement les arcanes de la marche politique.
Dimanche matin, il deviendra l’hôte officiel du palais de l’Elysee et c'est là que les difficultés débuteront réellement. Pour François Hollande cela sonnera en revanche l’heure de la retraite mais est-on jamais en retraite, quand on fait de la politique. Quoi qu'il en soit, pour le président sortant, c'est l'heure du bilan.
RCF est une radio associative et professionnelle.
Pour préserver la qualité de ses programmes et son indépendance, RCF compte sur la mobilisation de tous ses auditeurs. Vous aussi participez à son financement !